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Séquelles respiratoires et neuropsychiques 3–6 mois après la COVID-19 - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.185 
H. Faralli, A. Fraticelli, M. Pradal, J.P. Vialette, J.B. Rey, L. Chiche, S. Rebaudet, J. Allemand, F. Cohen, D. Balma, M. Delord, P. Halfon, H. Pegliasco
 Hôpital européen, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Évaluer la prévalence des séquelles cliniques, fonctionnelles respiratoires, radiologiques et neuropsychologiques 3 à 6 mois après la prise en charge initiale de la COVID-19.

Méthodes

Étude de cohorte prospective menée dans un hôpital général (hôpital Européen, Marseille) auprès d’une série consécutive de patients de 18 ans et plus atteints d’une COVID-19 confirmée ou probable (RT-PCR, sérologie et/ou scanner thoracique). Depuis août 2020, un suivi de réévaluation est systématiquement proposé entre M3 et M6 quelle que soit la gravité initiale de l’infection (ambulatoire, hospitalisation sans ou avec oxygénothérapie, réanimation). Ce suivi comporte une réévaluation clinique, neuropsychologique (scores QPC, PCL-C et HAD) et respiratoire. L’exploration respiratoire comprend une pléthysmographie (EFR) avec mesure de la diffusion du monoxyde de carbone (DLCO), un test de marche standardisé de 6 minutes (6MWT), une évaluation de la dyspnée (échelle mMRC) et si nécessaire un scanner thoracique.

Résultats

L’âge médian des 100 premiers patients réévalués était de 54 ans, 48 % était des hommes, et 76 % présentaient au moins une comorbidité. Cinquante-sept pour cent ont été pris en charge en ambulatoire, 29 % ont été admis en hospitalisation conventionnelle (dont 16 % avec oxygène), et 14 % en réanimation. Cinquante pour cent des patients présentaient des signes cliniques persistants. Le 6MWT était anormal chez 31/47 (65 %). La DLCO était abaissée de plus de 20 % chez 57/87 (63 %) et de plus de 40 % chez 16/87 (18 %) patients. Les anomalies respiratoires restrictives tendaient à être plus fréquentes chez ceux ayant nécessité une oxygénothérapie ou une assistance respiratoire (73 % versus 54 %, p=0,7). Vingt-neuf sur 35 (83 %) présentaient des séquelles pulmonaires scanographiques. De plus, les examens cliniques et les évaluations neuropsychologiques révèlent que 31 % des patients présentent des troubles de mémoire, respectivement 16 % et 45 % des patients des charges dépressive et anxieuse et enfin 31 % un score PTSD significatif (≥38). La proportion de patients avec un score PTSD significatif tendait à être plus élevée chez ceux admis en réanimation (54 % versus 28 %, p=0,10).

Conclusion

les séquelles physiques et psychologiques sont fréquentes 3 à 6 mois après une COVID-19 quelle que soit sa gravité initiale. Les séquelles respiratoires restrictives pourraient être plus sévères chez les patients ayant nécessité une oxygénothérapie et de la réanimation.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 128-129 - janvier 2022 Regresar al número
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