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Impact de la corticothérapie systémique sur les séquelles respiratoires des infections à SARS-CoV-2 - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.188 
J. Delomez , M. Mercier, D. Basille, V. Jounieaux, C. Andrejak
 CHU Amiens Picardie, Amiens, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Depuis 2019, l’épidémie de COVID-19 (infection à SARS-CoV-2) est responsable de 4 millions de décès dans le monde. Il n’existe, à ce jour, aucun traitement spécifique. La corticothérapie fait partie, depuis octobre 2020, du standard of care, suite à la publication de plusieurs études (dont la cohorte RECOVERY, NEJM 2020) montrant une amélioration significative de la survie lorsqu’elle est utilisée à la phase aiguë des pneumopathies hypoxémiantes. Cependant, peu de données sont disponibles concernant son impact sur l’atteinte résiduelle. Notre étude a donc cherché à savoir si le recours aux corticoïdes à la phase aiguë des infections à SARS-CoV-2 réduit la survenue de séquelles respiratoires à 3 mois, 6 mois et 1 an.

Méthodes

Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, réalisée au CHU d’Amiens entre mars et octobre 2020 concernant les patients ayant été hospitalisés dans une unité COVID. Ces patients étaient convoqués à 3 mois pour la réalisation d’un examen clinique, d’un scanner thoracique, d’explorations fonctionnelles respiratoires et d’un test de marche de 6 minutes. L’évaluation à 6 mois et 12 mois étaient optionnelles.

Résultats

Trois cent neuf patients ont été inclus. Parmi eux, 74 patients (23,9 %) avaient reçu une corticothérapie. À 3 mois, les patients ayant reçu une corticothérapie présentaient significativement plus de lésions en verre dépoli et une atteinte radiologique plus étendue ; ce qui n’était plus le cas à 6 mois et à 1 an. Il n’y avait pas de différence significative concernant les séquelles fonctionnelles à 3 mois comme sur le plus long terme.

Conclusion

Les patients ayant reçu une corticothérapie étaient peu nombreux et les plus graves, issus de la « première vague », ce qui peut expliquer les différences retrouvées lors de l’évaluation à 3 mois. Les séquelles respiratoires à 6 mois et 1 an semblent moins importantes dans le groupe ayant reçu une corticothérapie, mais le nombre de patients est insuffisant pour conclure. Cette étude n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative à long terme entre les patients ayant reçu ou non une corticothérapie. Il semble nécessaire de poursuivre cette étude en appariant les patients sur la gravité initiale.

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Vol 14 - N° 1

P. 130 - janvier 2022 Regresar al número
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