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Évolution de l’atteinte pulmonaire au scanner thoracique 6 mois après une pneumonie à COVID-19 - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.196 
M. Kalila 1, , S. Toujeni 2, A. Hedhli 2, A. Naaroura 2, A. Ghourabi 2, A. Allouche 2, S. Cheikhrouhou 2, M. Mjid 2, Y. Ouahchi 2, S. Merai 2, B. Dhahri 2
1 Service de pneumologie, Tunis, Tunisie 
2 Service de pneumologie, hôpital Rabta, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Certains patients gardent des symptômes plus longtemps en particulier les formes sévères de pneumonie COVID-19 mais les conséquences pulmonaires à long terme n’ont pas encore été bien élucidées. Trois mois après l’infection aiguë, un sous-ensemble de patients présente des anomalies tomodensitométriques résiduelles. Les données évolutives à 6 mois sont moins nombreuses. Le but de notre étude est d’évaluer les séquelles radiologiques à 6 mois et rechercher les facteurs qui y sont associés.

Méthodes

Il s’agit d’une cohorte de 300 patients hospitalisés entre septembre 2020 et mars 2021 pour pneumonie COVID-19, avec recueil rétrospective de données. Tous les patients ont consulté à 1 puis 3 à mois. Parmi eux, 60 patients ont bénéficié d’une TDM thoracique à 3 mois. Les patients symptomatiques ou présentant une atteinte radiologique persistante ont été revus à 6 mois. Deux groupes ont été comparés G1 et G2. G1 regroupe les patients présentant des anomalies radiologiques en faveur de fibrose pulmonaire. Les patients n’ayant pas de lésions sont inclus dans le groupe G2.

Résultats

Trois cent patients étaient revus à 3 mois, seuls 60 patients ont bénéficié d’une TDM thoracique à 3 mois montrant une atteinte interstitielle pulmonaire persistante chez 20 patients. À 6 mois, 9 patients avaient des lésions persistantes (G1). Tous les patients ont gardé une asthénie et une dyspnée d’effort (stade 3 mMRC chez 2 patients et stade 2 mMRC chez le reste). Les lésions radiologiques les plus fréquentes étaient les opacités en verre dépoli (75 %) suivies des bronchiolectasies (45 %) et épaississement septal (35 %) et distorsion scissurale (30 %) et bronchique (20 %). Comparativement à G2, G1 avaient une moyenne d’âge plus élevée (p=0,037), une durée d’hospitalisation plus longue (p=0,03), un score de gravité tomodensitométrique plus élevé lors de l’examen initial (sept patients ont une atteinte parenchymateuse supérieure à 75 %) et un taux plus élevé d’admission en unité de soins intensifs (6 patients) (p=0,04). Il n’y avait pas de différence significative concernant les paramètres biologiques le taux de leucocytes, taux de lymphocytes, CRP et LDH (p>0,05).

Conclusion

À 6 mois du suivi, certains patients garderaient les anomalies radiologiques pouvant cadrer avec fibrose pulmonaire débutante. Une atteinte initiale étendue à l’admission en soins intensifs, une longue durée d’hospitalisation seraient associées à une plus grande prévalence de séquelles pulmonaires de COVID-19.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 133 - janvier 2022 Regresar al número
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