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Capacité des ventilateurs non invasifs de domicile à compenser les fuites non intentionnelles : une étude sur banc d’essai - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.318 
M. Lebret 1, , E. Fresnel 2, N. Prouvez 3, K. Zhu 4, J.C. Richard 5, M. Patout 6
1 ERFPS, IFKM, Centre Hospitalier Universitaire de Rouen, Med2lab, Air Liquide Medical Systems, Antony, France 
2 KerNel Biomedical, Rouen, France 
3 Med2lab, Air Liquide Medical Systems, Antony, France 
4 Centre Explor, Air Liquide Healthcare, Gentilly, France 
5 VentLab, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, Inserm UMR 955, Université Paris Est, Créteil, France 
6 Service des pathologies du sommeil, AP–HP, Groupe Hospitalier Universitaire AP–HP-Sorbonne université, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La survenue de fuites non intentionnelles (FUNI) au cours du sommeil peut altérer la qualité de la ventilation non invasive (VNI) en générant des asynchronismes patient-ventilateur (APV). L’objectif de notre étude était d’évaluer la capacité des dispositifs de VNI à maintenir une ventilation de qualité en fonction de la nature et du degré de la fuite.

Méthodes

Dans cette étude sur banc d’essai, nous avons utilisé un poumon mécanique actif (ASL 5000, IngMar Medical) relié à trois ventilateurs : Vendom40 (Air Liquide Medical Systems), DreamStation BIPAP S/T (Philips) et Lumis 100 VPAP ST (ResMed) placés en mode de ventilation spontanée avec aide inspiratoire. Une fuite calibrée (34L/min à 10cmH2O) simulait une interface oronasale et des fuites non intentionnelles étaient générées de façon croissante (de 0 à 36 L/min) grâce à une vanne de régulation, selon 2 modalités : une fuite continue ou une fuite uniquement inspiratoire. Trois modèles pulmonaires (normal, obstructif, restrictif) étaient simulés. Un pourcentage d’APV supérieur à 25 % était utilisé comme critère afin d’établir un niveau de fuites critiques pour chaque condition expérimentale.

Résultats

En présence de FUNI continues même élevées (fuite totale=88L/min au 95e percentile) n’impactait pas la synchronisation patient-ventilateur pour les dispositifs testés, quel que soit le modèle pulmonaire considéré. Dans ces conditions, la pression inspiratoire maximale délivrée restait conforme pour l’ensemble des dispositifs. En présence de FUNI inspiratoires, la synchronisation patient-ventilateur était affectée par la survenue d’efforts inefficaces pour la Lumis et la Vendom avec le modèle pulmonaire normal (25 % à 36 L/min et 50 % à 24 L/min, respectivement). En particulier, la Vendom40 était mise en échec malgré les adaptations de trigger inspiratoire pour la fuite maximale. Les asynchronismes de cyclage étaient significativement plus fréquents avec les fuites inspiratoires (0 % versus 25 %, p=0,0005) pour l’ensemble des dispositifs testés. Le temps de trigger inspiratoire était majoré de 56ms en moyenne (p=0,0021) et la pression délivrée inférieure de 0,98cmH2O (p<0,0001) en présence de FUNI inspiratoires.

Conclusion

Le caractère intermittent des fuites non intentionnelles au cours de la VNI impacte de façon plus délétère les performances ventilatoires que le niveau de fuites de manière continue.

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Esquema


© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 184 - janvier 2022 Regresar al número
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