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Toxicité pulmonaire induite par l’osimertinib - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.352 
C. Giordanengo 1, C. Ricordel 1, , M. Lederlin 2, L. Triquet 3, M. Lesouhaitier 4, Y. Le Tulzo 4, Y. Le Guen 1
1 Service de Pneumologie, CHU de Rennes, Rennes, France 
2 Service de Radiologie, CHU de Rennes, Rennes, France 
3 Service de pharmacologie, centre régional de pharmacovigilance de pharmaco-épidémiologie et d’information sur le médicament, CHU Rennes, Rennes, France 
4 Service des maladies infectieuses et réanimation médicale, hôpital Pontchaillou, CHU Rennes, Rennes, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’inhibiteur de tyrosine kinase (TKI) de troisième génération, osimertinib, est recommandé en première intention dans la prise en charge des carcinomes bronchiques métastatiques présentant une mutation Epidermal Growth Factor Receptor (EGFR). La toxicité pulmonaire de l’osimertinib, comme les autres traitements de la même classe thérapeutique est principalement décrite chez les patients asiatiques. Elle demeure rare et peu décrite dans la population d’origine caucasienne.

Méthodes

Nous rapportons deux observations de patients traités par osimertinib pour un adénocarcinome bronchique métastatique muté EGFR, présentant des manifestations pulmonaires secondaires à la thérapie ciblée. L’objectif de ces observations est de décrire cette toxicité rare et sa prise en charge.

Résultats

Dans la première observation, une patiente porteuse d’un adénocarcinome bronchique métastatique avec délétion du gène EGFR a présenté une pneumopathie interstitielle diffuse asymptomatique à 3 mois de l’introduction de l’osimertinib. L’évolution a été favorable après l’interruption de la thérapie ciblée. Un TKI de l’EGFR de première génération a été proposé sans observation de récidive de la toxicité pulmonaire. Le second patient, porteur d’un adénocarcinome bronchique métastatique avec mutation EGFR L585R, a présenté une forme plus sévère. À 4 mois de l’introduciton de l’osimertinib, une pneumopathie interstielle diffuse a été diagnostiquée devant une dyspnée d’installation progressive. Malgré l’arrêt de la thérapie ciblée, l’introduction d’une corticothérapie systémique et la mise en place de soins de réanimation, l’évolution a été rapidement défavorable.

Conclusion

Les effets secondaires pulmonaires liés à osimertinib sont rares. Ces deux cas cliniques illustrent l’importance de la connaissance de cette toxicité dans la population caucasienne. La sévérité des pneumopathies interstielles induite par l’osimertinib peut être variable selon les cas et il faut savoir discuter une interruption du traitement. La mise en place d’un TKI de première génération, d’une corticothérapie systémique sont des attitudes possibles selon la situation clinique. D’après la littérature, la présence d’un dommage alvéolaire est un facteur d’évolution péjorative.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 200-201 - janvier 2022 Regresar al número
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