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Impact de la corticothérapie inhalée sur la modulation des réflexes de défense respiratoire à l’exercice chez les lapins sensibilisés à l’ovalbumine - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.509 
S. Basin 1, , S. Valentin 1, S. Demoulin-Alexikova 2, B. Demoulin 3, L. Foucaud 3, D. Gerard 4, C. Pouget 5, B. Chenuel 6, M. Poussel 6
1 CHRU Nancy, département de pneumologie, Vandœuvre-lès-Nancy, France 
2 CHRU Nancy, département d’explorations fonctionnelles pédiatriques, Vandœuvre-lès-Nancy, France 
3 Université de Lorraine, EA 3450 DevAH-développement, adaptation et handicap, régulations cardio-respiratoires et de la motricité, Vandœuvre-lès-Nancy, France 
4 CHRU Nancy, service d’hématologie biologique, Vandœuvre-lès-Nancy, France 
5 CHRU Nancy, département d’anatomopathologie, Vandœuvre-lès-Nancy, France 
6 CHRU Nancy, département d’explorations fonctionnelles respiratoires, Vandœuvre-lès-Nancy, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La toux est un mécanisme de défense essentiel à la protection des voies aériennes inférieures, pouvant être déclenchée par l’exercice chez les patients asthmatiques. Les études sur le réflexe de toux dans des modèles animaux expérimentaux ont révélé une diminution de la sensibilité de ce réflexe pendant l’exercice chez des animaux sains, mais une absence de désensibilisation chez des lapins sensibilisés à l’ovalbumine. Le but de notre étude était d’évaluer l’impact des corticostéroïdes inhalés sur le réflexe de toux à l’exercice dans un modèle animal d’inflammation à éosinophiles.

Méthodes

Seize lapins adultes sensibilisés à l’ovalbumine ont été répartis aléatoirement en deux groupes. Le groupe « OVA-Corticoïde » (n=8) a bénéficié d’une corticothérapie inhalée (budésonide ; 1mg/jour pendant 2jours) tandis que le groupe « OVA-Contrôle » (n=8) a été exposé à une nébulisation de sérum physiologique. La sensibilité des réflexes défensifs induits par une stimulation mécanique directe de la trachée a été étudiée chez des animaux anesthésiés, au repos et pendant l’exercice. Un comptage cellulaire des éléments inflammatoires, et notamment des polynucléaires éosinophiles, a été réalisé sur un liquide de lavage bronchoalvéolaire et sur des coupes histologiques de trachée et de parenchyme pulmonaire afin d’évaluer le niveau d’inflammation des voies aériennes.

Résultats

L’exercice a entraîné une augmentation significative de la ventilation minute de 30 % par rapport à la ventilation de repos, sans différence entre les deux groupes. Un total de 322 stimulations trachéales mécaniques ont été réalisées, 131 pendant l’exercice (40,7 %) et 191 au repos (59,3 %). Le réflexe de toux était la principale réponse rencontrée (46,9 %), avec une augmentation significative du seuil du réflexe de toux pendant l’exercice dans le groupe « OVA-Corticoïde » (p=0,039). Le seuil du réflexe de toux est resté inchangé dans le groupe « OVA-Contrôle » (p=0,109). Aucune différence en termes d’inflammation à éosinophiles n’a été retrouvée entre les deux groupes (Tableau 1).

Conclusion

Les corticostéroïdes inhalés sont capables de restaurer la désensibilisation du réflexe de toux pendant l’exercice dans un modèle animal d’inflammation à éosinophiles des voies aériennes. L’inflammation des voies aériennes semble donc être impliquée dans la physiopathologie de la toux induite par l’exercice. Les traitements anti-inflammatoires inhalés pourraient avoir un bénéfice potentiel pour la gestion de la toux induite par l’exercice chez les patients asthmatiques.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 35 - janvier 2022 Regresar al número
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