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Associations de chimiothérapie par paclitaxel-gemcitabine dans la prise en charge du carcinome bronchique à petites cellules en rechute - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.182 
E. Dantoing 1, , P. Demontrond 2, H. Curcio 2, C. Orsini 3, A. Coquard 3, S. Bota 1, J. Tillon 1, M. Roger 1, R. Gervais 2, L. Thiberville 1, F. Guisier 1
1 Pneumologie, centre hospitalier universitaire, Rouen, France 
2 Oncologie thoracique, CLCC François-Baclesse, Caen, France 
3 Pharmacie hospitalière, centre hospitalier universitaire, Rouen, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les carcinomes bronchiques à petites cellules (CPC) représentent 13 % des cancers bronchiques en France, ce sous-type histologique est associé à un sombre pronostic.

Le seul traitement possédant l’AMM en France dans le cadre de la prise en charge des CPC en rechute après une première ligne de chimiothérapie est le topotecan. Néanmoins, du fait de toxicités non négligeables, d’autres traitements sont souvent proposés en pratique clinique.

Notre étude évaluait en vie réelle l’efficacité et la toxicité d’une combinaison de chimiothérapies par paclitaxel-gemcitabine chez des patients traités pour un CPC en rechute.

Méthodes

Nous avons analysé de manière rétrospective les données disponibles de tous les patients ayant bénéficié d’au moins une cure de traitement par paclitaxel-gemcitabine dans le cadre de CPC en rechute dans 2 centres français (le CHU de Rouen et le CLCC François-Baclesse à Caen). Le recueil s’est déroulé de janvier 2009 à décembre 2020.

L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’efficacité du traitement, l’objectif secondaire portait sur sa tolérance.

Résultats

Au cours de la période, 188 patients ont été traités par cette association de chimiothérapies : 70 % d’hommes, d’âge médian de 62 ans, il existait 41 % de patients présentant une tumeur considérée comme « sensible » au traitement de première ligne, 30 % avec un indice de performance ECOG PS2. La majorité des patients (77 %) avaient reçu ce traitement en seconde ligne.

La survie sans progression médiane était de 2,1 mois (IC 95 % à 1,8–2,4) pour une survie globale médiane à 3,8 mois (IC 95 % à 3,3–4,8).

Le taux de réponse était de 17 % pour un taux de contrôle de la maladie à 27,6 %. La durée médiane de réponse étant de 4,1 mois (IC 95 % à 3,4–5,5).

Les toxicités étaient faible (10 % de toxicités hématologiques grade IV, sans décès toxique).

Conclusion

L’association paclitaxel-gemcitabine offre une efficacité modeste chez les patients non sélectionnés atteints de CPC en rechute, tout en présentant un profil de toxicité favorable. L’efficacité semblait surtout pertinente chez les patients présentant un indice ECOG PS 0-1.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 128-129 - janvier 2023 Regresar al número
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