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Enquête sur la consommation de la chicha en commune IV du district de Bamako (Mali) - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.251 
T. Kanouté 1, 2, S. Koné 2, , K. Ouattara 2, D. Soumaré 2, B. Baya 2, I. Guin-do 2, F. Sidibe 2, Y. Kamian 2, L. Coulibaly 2, O. Yossi 2, S. Karembe 2, S. Satao 2, G. Djigande 2, K. Kou-Demon 2, M. Diarra 2, D. Sanogo 2, A. Sanogo 2, S. Traore 2, Y. Toloba 2
1 CHU mère-enfant Luxembourg, Bamako, Mali 
2 CHU du point G, Bamako, Mali 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La chicha est un mode de consommation banalisé du tabac. Son utilisation est devenue courante dans la capitale malienne. Les jeunes de moins de 25 ans en sont les plus friands. Il y a environ plus de 25 clubs destinés uniquement à la consommation de cette substance. Cet engouement pour ce nouveau mode d’intoxication tabagique a motivé notre étude dont le but est d’évaluer les connaissances et pratiques des jeunes de la commune IV sur sa consommation.

Méthodes

Enquête transversale par questionnaire auto-administré via internet à travers google form pré-testé et validé. La taille de notre échantillon était de 364. Ils ont tous répondu aux questions après avoir donné leurs consentements éclairés.

Résultats

La taille de l’échantillon était de 364 avec un sex-ratio de 1,68 (Fig. 1). L’âge moyen était de 23,84 ans avec des extrêmes de 12 et 28 ans. La plupart des enquêtés soit 94 % avaient déjà entendu parler de la chicha et 61,5 % ont affirmé la toxicité de la chicha. À peu près 13 % ne savent pas que la chicha est responsable de maladies respiratoires. Dans cette population, nous avons retrouvé 19,23 % de consommateurs réguliers. La tranche d’âge de 15 à 20 ans et celle de 25 à 30 consomment plus avec respectivement 62,86 % et 30 %. Ils consomment plus dans les bars et club de chicha (46 %). Les effets ressentis étaient le vertige (21,43 %), l’irritation de la gorge (15,71 %), la toux (14,29 %) et la dyspnée (5,71 %). Plus de la moitié des personnes enquêtées pensent que l’eau du réservoir filtre les substances toxiques et ne savent pas que la chicha est plus dangereuse que la cigarette. Près de 25 % affirment avoir utilisé les boissons alcoolisées à la place de l’eau dans le reservoir. L’embout n’est pas changé et est partagé avec les autres dans 95 % des cas. La moitié des consommateurs ne savent pas que cet embout est pourvoyeur de la transmission de certaines maladies.

Conclusion

Cette enquête met en évidence une connaissance limitée des jeunes de la commune IV sur la chicha et l’apparition de symptômes aigus suite à sa consommation. Aucune mesure n’est prise pour changer les embouts et ils consomment majoritairement dans les endroits clos non aérés qui favoriserait d’avantage la survenue des maladies respiratoires.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 161 - janvier 2023 Regresar al número
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