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Les pathologies respiratoires aggravées par le travail - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.308 
T. Yahyaoui, J. Hsinet , N. Khouja E.Baraketi, A. Koubaa, E. Bechrifa, S. Ismail, A. Benzarti, A. Ben Jemaa
 Service de médecine du travail et des maladies professionnelles, CHU de Rabta, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les études sont le plus souvent focalisées sur les pathologies respiratoires causées par le travail. Cependant, un intérêt croissant a été suscité pour les pathologies respiratoires aggravées par le travail qui préexistent aux expositions professionnelles, mais dont l’évolution est influencée par celles-ci. L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques cliniques, paracliniques et étiologiques des rhinites et asthmes aggravés par le travail.

Méthodes

Étude rétrospective de cas de rhinite et d’asthme aggravés par le travail ayant consulté au service de médecine du travail de l’hôpital La Rabta.

Résultats

Il s’agit d’une population de 57 patients composée de 30 hommes et 27 femmes d’âge moyen 37±9 ans, avec des antécédents familiaux d’atopie (38 %) et de tabagisme (26 %). Les secteurs d’activité les plus concernés sont les transports publics (20 %), le secteur des services (12 %) et la santé (12 %). La majorité des patients (68 %) étaient des ouvriers non qualifiés avec une ancienneté moyenne de 8 ans±6. Les symptômes rapportés étaient la rhinorrhée (61 %), la dyspnée expiratoire (51 %) et le prurit nasal (46 %). Les tests cutanés au prick étaient positifs chez 61 %, la distension thoracique était objectivée chez 28 % des patients, la spirométrie objectivait une obstruction réversible des voies respiratoires dans 23 % des cas, tandis que le test d’hyperréactivité bronchique non spécifique était positif dans 5 cas. Nous avons retenu le diagnostic d’asthme aggravé par le travail (35 %), de rhinite aggravée par le travail (33 %) et de rhinite et asthme aggravés par le travail, causés par des poussières non spécifiques (33 %), une exposition aux moisissures (16 %) et aux solvants organiques (10 %). Ces morbidités justifiaient un aménagement du poste de travail (55 %), une mutation (21 %) ou une incapacité temporaire (12 %).

Conclusion

Les pathologies respiratoires allergiques aggravées par le travail traduisent des conditions de travail inappropriées. L’adoption de mesures préventives dans les secteurs à risque est essentielle.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 184 - janvier 2023 Regresar al número
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