La gravité de pneumonie à SARS-CoV-2 est non seulement dans le risque important de mortalité en phase aiguë, mais aussi à long terme, compte tenu de séquelles pulmonaires. Le but de notre étude est décrire le profil radiographique des séquelles de la pneumonie à SARS-CoV-2.
Il s’est agi d’une étude prospective intéressant 52 sujets ayant souffert d’une pneumonie à SARS-CoV-2. Les patients ont été revus six mois après l’infection et un scanner thoracique a été réalisé.
Il s’agit de 52 patients avec un sexe-ratio de 1,09, soit 23 femmes et 29 hommes. La moyenne d’âge a été de 49,5±13,6 ans. Les comorbidités retrouvés ont été l’hypertension artérielle, le diabète sucré, les cardiopathies et l’infection à VIH dans des proportions respectives de 40 %, 20 %, 5,8 %, et 7,7 % des cas. Le délai moyen de réalisation de la TDM a été de 8,2 ± 1,8 mois. La TDM était pathologique dans 44 % des cas (23 cas/52) et les lésions retrouvées étaient : le verre dépoli (23 %), l’épaississement des septa (3,8 %), rayon de miel (6,8 %), les dilatations de bronche de traction (5,8 %), le rayon de miel (6,2 %) et les micronodules (12 %). Ces lésions étaient bilatérales dans 38 % des cas.
Les lésions scénographiques les plus trouvées en post-COVID ont été le verre dépoli, les micronodules et le rayon de miel. D’où l’intérêt d’une surveillance aussi bien clinique que radiologique des sujets atteints d’une infection à SARS-CoV-2.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.