Profil clinique et particularités thérapeutiques de l’hydatidose pleurale secondaire - 12/01/23
Resumen |
Introduction |
L’hydatidose est due au développement, chez l’homme, de larves d’Echinococcus granulosus, et reste endémique dans notre pays. Le siège pleural est souvent secondaire à une rupture d’un kyste hydatique (KH) sus- ou sous-diaphragmatique. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques cliniques, radiologiques et les difficultés thérapeutiques de cette entité.
Méthodes |
Il s’agit de 352 cas d’hydatidose pleurale secondaire opérés dans le service de chirurgie thoracique de l’hôpital Abderrahmen Mami entre 1998 et 2021.
Résultats |
Il s’agissait de 196 hommes et de 156 femmes. L’âge moyen était de 41 ans. La symptomatologie clinique était non spécifique : douleur thoracique (340 cas), toux (270 cas), dyspnée (211 cas), fièvre (115 cas) et tuméfaction pariétale (3 cas). L’ensemencement de la plèvre était secondaire à une ouverture de KH pulmonaires dans 264 cas et celle de kyste sous diaphragmatique dans 88 cas. Les gestes consistaient dans le traitement du KH avec une périkystectomie dans 273 cas, une kystectomie dans 188 cas associée à un Lagrot sur le foie dans 50 cas et une exérèse réglée dans 28 cas. Le traitement de l’hydatidose pleurale par la décortication pleurale était noté dans 186 cas. La récidive hydatique a été notée chez 28 patients.
Conclusion |
La localisation thoracique extra pulmonaire du kyste hydatique est une entité rare même en pays de forte endémie. Seule la chirurgie permet la confirmation diagnostique de l’hydatidose pleurale, mais doit être complète afin d’enrayer tout risque de récidive. La prévention reste le meilleur moyen d’éradication de cette maladie.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.