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Impact de la corticothérapie sur l’évolution sous chimio-immunothérapie chez les patients atteints d’un Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé en première ligne de traitement - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.528 
A. Roboubi 1, , S. Bordier 2, A. Turlotte 3, G. Pavaut 4, A. Cortot 1, C. Gauvain 1
1 Service de pneumologie et oncologie thoracique, institut cœur poumon, CHRU, Lille, France 
2 Service de pneumologie, centre hospitalier, Dunkerque, France 
3 Service de pneumologie, centre hospitalier, Arras, France 
4 Service de pneumologie, clinique Teissier, Valenciennes, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La corticothérapie affecte négativement la survie des patients atteints d’un CBNPC avancé sous immunothérapie, mais son impact sous chimio-immunothérapie n’est pas connu. Notre objectif était d’évaluer l’impact d’une corticothérapie à l’initiation de la chimio-immunothérapie sur l’efficacité du traitement.

Méthodes

Étude rétrospective multicentrique, incluant tous les patients atteints d’un CBNPC de stade III non irradiable ou IV, en première ligne de traitement par chimio-immunothérapie. Une corticothérapie au long cours journalière supérieure à 10mg à l’initiation du traitement était considérée significative. Le critère de jugement principal était la survie sans progression (SSP), ajustée sur les principaux facteurs de confusion : performance status, âge, nombre de sites métastatiques, présence de métastases cérébrales ou osseuses, histologie et PDL1.

Résultats

Parmi les 193 patients inclus, 186 (96,4 %) étaient métastatiques et 43 (22,3 %) recevaient une corticothérapie>10mg à l’initiation de la chimio-immunothérapie. L’indication principale était la présence de métastases cérébrales symptomatiques (33 patients, soit 18,6 %). La dose journalière moyenne de corticoïdes était de 62,3mg (±42,9mg). La SSP du groupe naïf de corticoïdes était de 6,8 mois (IC95 % 5,5–8,5 mois) et celle du groupe recevant une corticothérapie était de 4,11 mois (IC95 % 2,73–5,4 mois). L’analyse multivariée ajustée sur les principaux facteurs de confusion ne retrouvait pas de différence significative (HR=1,31, IC95 % 0,83–2,06, p=0,24). En revanche, la dose de corticoïdes affectait négativement la SSP (HR=1,18, IC95 % 1,03–1,35, p=0,01 par 20mg supplémentaires).

Conclusion

La corticothérapie>10mg/j seule ne semble pas diminuer la survie des patients traités par chimio-immunothérapie en première ligne d’un CBNPC avancé, mais des doses plus élevées sont associées à une moindre SSP. Des données prospectives et à plus large échelle sont nécessaires pour vérifier ces résultats et notamment connaître la dose maximale non délétère de corticothérapie sous chimio-immunothérapie.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 38 - janvier 2023 Regresar al número
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