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Facteurs prédictifs de l’hyper-réponse aux biothérapies dans l’asthme sévère - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.573 
S. Valery , S. Habib-Maillard, N. Roche
 Service de pneumologie, hôpital Cochin, AP–HP, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’asthme concerne mondialement 339 millions de personnes dont 4 millions en France. La prévalence de l’asthme sévère est d’environ 5-10 %. Il est responsable d’une morbi-mortalité importante et d’un coût significatif pour la société. Depuis 2005, les biothérapies ont révolutionné la prise en charge des patients. Quatre sont disponibles en France : Omalizumab (anti-IgE), Mépolizumab (anti-IL-5), Benralizumab (anti-IL-5R) et Dupilumab (anti-IL-4R). Plusieurs études dans d’autres pays se sont appliquées à qualifier le niveau de réponse et à identifier certains facteurs prédictifs d’hyper-réponse. La définition d’hyper-réponse ne fait pas consensus.

Méthodes

Dans l’objectif d’identifier des facteurs prédictifs d’hyper-réponse aux biothérapies dans une population française d’asthmatiques sévères, nous avons mené une étude exploratoire, monocentrique et rétrospective sur une cohorte de 108 patients suivis à l’hôpital Cochin entre 2005 et 2021. Nous avons choisi une définition de l’hyper-réponse reposant sur deux critères : absence de corticothérapie et d’exacerbation à un an de traitement.

Résultats

Un taux global d’hyper-réponse de 40 % a été mis en évidence. Pour l’Omalizumab, seule une dose plus faible de corticothérapie orale s’est révélée statistiquement significative. Pour les traitements par anti-IL-5 et anti-IL-5R, l’absence ou une dose plus faible de corticothérapie orale en maintenance, et l’absence de GEPA sont associés à l’hyper-réponse de manière statistiquement significative.

Conclusion

Afin d’approfondir ce travail et d’en dégager éventuellement des implications pratiques, il convient maintenant de mener des travaux prospectifs sur des populations plus larges. D’ici là, il faut souligner l’importance du sevrage tabagique et de ne pas attendre la nécessité d’une corticothérapie orale au long cours.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 63 - janvier 2023 Regresar al número
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