Les hospitalisations pour exacerbation sont considérées comme un paramètre de mauvais contrôle de la maladie asthmatique. La recherche des facteurs prédictifs d’hospitalisation permet d’agir sur les éléments évitables afin d’améliorer le contrôle de l’asthme.
C’est une étude rétrospective analytique incluant des patients diagnostiqués ayant un asthme allergique et suivis entre 2016 et 2020. Le diagnostic du phénotype allergique est retenu devant un test cutané positif à au moins un allergène ou/et un dosage des IgE spécifiques positif. On a défini deux groupes: G1 (les sujets ayant au moins une hospitalisation pour exacerbation) et G2 (les sujets sans ATCD d’hospitalisation).
L’âge moyen de nos patients était de 28,32±13,01 ans avec une prédominance féminine (62 %). Parmi les 2000 patients inclus dans cette étude, 476 ont eu au moins une hospitalisation au cours de suivi. L’étude des facteurs prédictifs d’hospitalisations des asthmatiques allergiques montrait que : l’âge moyen des sujets du G1 était plus avancé (34±9 ans vs 25±3 ans ; p=0,004). La poly-sensibilisation était plus fréquente dans G1 (84 % vs 65 % ; p=0,05). Un ATCD de rhinite était plus présent dans le G1 (96 % vs 57 % ; p=0,03). Le rapport VEMS/CVF était plus bas pour les patients du G1 (2450 vs 2777 ; p=0,05).
Une meilleure prise en charge des facteurs prédictifs de l’hospitalisation en particulier un traitement efficace de la rhinite et un diagnostic précoce de la maladie asthmatique avant l’installation d’un déficit ventilatoire obstructif va permettre de réduire le taux des hospitalisations des asthmatiques allergiques.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.