Analyse de la CRP après pneumonectomie : l’indicateur fiable oublié - 12/01/23
Resumen |
Introduction |
La pneumonectomie nécessite des soins particuliers postopératoires pour éviter l’infection de la cavité pleurale : une complication potentiellement mortelle. Notre objectif a été d’étudier la cinétique de la CRP en post-pneumonectomie, comme marqueur des complications septiques.
Méthodes |
Étude prospective, réalisée chez les patients ayant subi une pneumonectomie dans le service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire – hôpital Habib Bourguiba, Sfax – Tunisie, entre 2013 et 2021.
Résultats |
Trente-huit patients ont été inclus dont l’âge moyen=50 ans et un sex-ratio=8,5. Trente-quatre patients ont eu une pneumonectomie pour cancer du poumon, 2 patients pour bronchectasie et 2 patients pour complication infectieuse après une chirurgie de résection pulmonaire. Les suites opératoires étaient simples dans 33 cas. Trois cas ont présenté une complication septique : deux cas de fistule bronchique nécessitant une fenestration et 1 patient a présenté une pneumopathie controlatérale nécessitant une antibiothérapie avec une bonne évolution. Le taux moyen de CRP en préopératoire était d’environ 9mg/L. Un seul pic de CRP a été noté le jour 2 après la chirurgie avec un maximum de 255mg/L et un minimum de 71mg/L pour les patients dont les suites étaient simples. À partir du jour 2 après la chirurgie, il y a eu une diminution progressive des niveaux de CRP jusqu’à la négativation. Un deuxième pic de CRP a été notifié pour les patients ayant développé une fistule bronchopleurale malgré une apyrexie dans les deux cas et pour le patient ayant une pneumopathie, un pic subfébrile a été précédé par le 2e pic de la CRP le même jour.
Conclusion |
La CRP reste un élément fiable pour le suivi après toute pneumonectomie pour détecter précocement les complications infectieuses et les traiter.
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