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Influence d’une activité pseudo-ventilatoire chez un robot humanoïde sur les interactions humain-machine - 17/02/23

Doi : 10.1016/j.rmr.2022.11.076 
C. Desmons 1, , S. Lavault 1, A. Mazel 1, M.C. Niérat 1, S. Tadiello 1, M. Khamassi 2, C. Pelachaud 2, T. Similowski 1
1 Neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique – UMR-S 1158, Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
2 Institut des systèmes intelligents et de robotique, CNRS UMR 7222, Sorbonne université, Paris, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’activité ventilatoire, improprement appelée respiration, est une fonction physiologique qui a également une fonction sociale puisqu’elle est un support de notre communication verbale et non-verbale [1].

Afin de fluidifier les échanges humain-machine, les roboticiens ont jusqu’à présent développé diverses approches dont certaines inspirées des comportements humains comme l’ajout de comportements communicatifs, la gestion du regard du robot lors d’échanges verbaux [2]. Mais le rôle d’une activité pseudo-ventilatoire, implémentée sous forme de mouvements d’extension du tronc et des épaules et d’une sonorisation rythmique, sur l’interaction de sujets sains avec un robot humanoïde (PEPPER) n’a, à notre connaissance, pas encore été étudiée.

Méthodes

Dans cette étude randomisée, contrôlée, la quantité d’interaction, évaluée à travers la durée du regard des participants vers PEPPER, a été mesurée chez 42 volontaires (âge médian 36 ans, extrêmes 20–64, 52 % d’hommes) en présence du robot et lors de phases de « conversation » avec PEPPER alors qu’il « respirait » (R) ou n’avait pas d’activité pseudo-ventilatoire (contrôle, C). Divers traits de personnalité ont été évalués par des échelles ad hoc (IRI : empathie ; MiniPONS : sensibilité à la communication non-verbale ; MAIA : sensibilité aux perceptions intéroceptives ; NARS : a priori vis-à-vis des robots).

Résultats

Au total, 16 des 42 participants ont indiqué à la fin de l’expérimentation avoir perçu la respiration chez PEPPER ; ils ont été qualifiés de « perceveurs » (P+). Les 26 autres ont été qualifiés de « non-perceveurs » (P−). P+ et P− ne différaient sur aucun trait de personnalité.

La durée de regard n’était pas modifiée en phase R versus C pour les P+ (p=0,63). En revanche, les P− ont statistiquement plus regardé PEPPER lorsqu’il respirait (R) (p=0,001) (Fig. 1).

Conclusion

Cette augmentation du temps de regard des « non-perceveurs » serait en faveur d’une appréhension non-consciente de la respiration du robot et du rôle attracteur de l’implémentation de cette activité pseudo-ventilatoire dans l’interaction humain-machine.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 40 - N° 2

P. 149 - février 2023 Regresar al número
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