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Impact du tabagisme sur la survie des patients atteints de cancer bronchopulmonaire primitif - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.242 
T. Bejaoui 1, , A. Kacem 1, J. Ghariani 1, I. Kharrat 1, A. Maatallah 1, R. Ben Jazia 1, D. Ben Braiek 2, Y. Ben Ali 2, H. Zorgati 2, S. Bel Haj Youssef 2, J. Ayachi 2, D. Chebil 3
1 Service de pneumologie, hôpital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisie 
2 Service de réanimation médicale, hôpital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisie 
3 Service de médecine communautaire et préventive, hôpital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le tabagisme est le premier facteur de risque du cancer bronchopulmonaire et serait responsable de son oncogenèse dans 90 % des cas. Cependant, la relation entre le tabagisme et le pronostic du cancer bronchopulmonaire reste mal élucidée.

Méthodes

Étude rétrospective analytique colligeant 182 dossiers de patients diagnostiqués de cancer bronchopulmonaire primitif au service de pneumologie de l’hôpital IBN Jazzar Kairouan durant la période s’étalant entre 2012 et 2021.

Résultats

L’âge moyen de notre population était de 64,2±9,4 ans et 46,7 % étaient des sujets âgés. Une prédominance masculine a été notée (93,4 %). Seuls 18 patients n’étaient pas tabagiques et 79 % des patients étaient des tabagiques actifs. La moyenne de consommation tabagique chez les sujets fumeurs actifs était de 67PA±31,2 (extrêmes de 15 à 240) vs 50,4 PA±22 (extrêmes de 10 à 100) chez les fumeurs sevrés. Le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome (52,6 %) suivi par le carcinome épidermoïde (31,9 %) et le carcinome à petites cellules (13,4 %). La tumeur était classée stade IV dans 64,3 % et stade III dans 26,3 % des cas.

La survie globale médiane (estimée de la date de début de traitement jusqu’à la date de décès) était de 5 mois [3,724 ; 6,276]. La survie moyenne à 1 an, 3 ans et 5 ans était de 21,4 %, 5 % et 1,9 %, respectivement. À l’étude analytique de la survie les sujets fumeurs avaient une meilleure médiane de survie que les non-fumeurs avec une différence statistiquement non significative (p=0,633). Le statut fumeur actif comparativement au statut sevré n’avait pas d’impact pronostique (p=0,73). Les patients tabagiques à moins de 20 PA ont une meilleure médiane de survie (16 mois) que les grands tabagique 20 PA (5 mois) (p=0,007).

Conclusion

Nous déduisons de notre étude que l’intensité de l’intoxication tabagique pourrait être un facteur pronostique du cancer bronchopulmonaire. Des études supplémentaires sont nécessaires afin d’appuyer cette hypothèse.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 126 - janvier 2024 Regresar al número
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