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Étude minéralogique comparant la concentration en silice dans les LBA de patients atteints de sarcoïdose versus témoins atteints d’une PID non sarcoïdosique - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.325 
S. Guezara 1, , V. Forest 2, 3, J.-M. Vergnon 1, 3, S. Pointel 1, L. Bertoletti 3, 4, T. Trouillon 1
1 Service de pneumologie, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France 
2 Inserm, U1059 Sainbiose, mines Saint-Étienne, centre CIS, université Jean-Monnet, Saint-Étienne, France 
3 Inserm, UMR1059 SAINBIOSE, université Jean-Monnet, Saint-Étienne, France 
4 Médecine vasculaire et thérapeutique, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La sarcoïdose est une pathologie systémique d’étiologie inconnue, caractérisée par la présence de granulome, sans nécrose caséeuse. L’étude NanoPI est une étude minéralogique qui a retrouvé une fréquence plus élevée de patients présentant une concentration détectable dans les LBA en particules de silicium, lorsqu’ils étaient porteurs d’une sarcoïdose. L’objectif de notre étude est d’inclure un plus grand nombre de sarcoïdoses et de comparer les concentrations en silice dans leur LBA vs des patients atteints d’une PID non sarcoïdosique, afin de confirmer ou d’infirmer l’observation de l’étude NanoPI.

Méthodes

Comparaison de l’analyse minéralogique des LBA de patients avec sarcoïdose, par rapport à des témoins avec une PID non sarcoïdosique, au sein de l’unité de pneumologie du CHU de Saint-Étienne. Des centrifugations successives nous ont permis de séparer les particules en fractions submicroniques et nano/ions. Les concentrations de silice ont été détectées par spectroscopie d’émission atomique à plasma à couplage inductif (ICP-AES).

Résultats

Cent trente-six patients (78 sarcoïdoses et 58 témoins avec PID non sarcoïdosiques) ont été inclus entre 2000 et 2018. Concernant les sarcoïdoses, toutes avaient une atteinte thoracique, 50 % un stade I et toutes avaient une preuve histologique. Pour les témoins, il s’agit de patients atteints d’une PID, avec un diagnostic précis, autre qu’une sarcoïdose. Le diagnostic était établi par l’histoire de la maladie ou l’analyse du LBA. Il n’existait pas de différence de détection de silice entre les deux groupes (Tableau 1).

Conclusion

Nous n’avons pas retrouvé de différence de concentration en silice entre les patients avec sarcoïdose, par rapport aux témoins atteints d’une PID non-sarcoïdosique.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 162 - janvier 2024 Regresar al número
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