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La phytothérapie chez les asthmatiques - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.397 
M. Hindi , H. Benaziz, S. Bounhar, O. Fikri, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital AR-RAZI, CHU Mohammed VI, laboratoire LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’asthme est une maladie chronique potentiellement grave qui a de lourdes conséquences sur la qualité de vie de patient, de sa famille et de sa collectivité. De nos jours, un nombre croissant de patients se tournent vers des approches médicales complémentaires ou alternatives, notamment la phytothérapie. L’objectif de ce travail est d’apprécier l’effet des plantes médicinales sur les symptômes cliniques de l’asthme.

Méthodes

Nous avons mené une enquête auprès de 107 malades suivis pour asthme dans notre consultation d’allergologie de l’hôpital CHU Mohammed VI Marrakech.

Résultats

L’âge moyen était de 43 ans, avec une nette prédominance féminine 91,58 %. Le tabagisme passif était retrouvé dans 23,3 % des cas et 5,6 % des malades sont des tabagiques actifs. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 11 ans. Les comorbidités étaient associées : un RGO était retrouvé dans 81,3 % des cas, une rhinite allergique dans 75,9 % et une conjonctivite allergique dans 53,2 % des cas. Quatre-vingt-deux patients étaient sous corticoïdes inhalées et LABA. L’asthme était persistant modéré chez 42 % des cas, persistant léger chez 28 % des patients, 15,88 % des cas avaient un asthme sévère et asthme intermittent chez 15 patients. L’asthme était contrôlé dans 42,9 % des cas. Au total 76,9 % de cette population d’étude avaient recours aux plantes médicinales : eucalyptus dans 54 % des cas, le thymus vulgaris chez 45,5 %, cumin noir dans 36,4 % des cas et le giroflier dans 18,2 % des cas. La prise d’une seule plante était retrouvée chez 25 % des cas, et un mélange de plus de deux plantes était noté chez 75 % des cas. L’amélioration de la symptomatologie était ressentie chez 32 % des malades sous phytothérapie dans un délai de 2 mois de prise.

Conclusion

L’usage des plantes à des fins thérapeutiques est une pratique ancienne, et reste encore mieux accepté dans les sociétés humaines que les produits de synthèse. Cependant la phytothérapie ne peut en aucun cas se substituer au traitement conventionnel, qui implique l’utilisation de plusieurs classes de médicaments nécessitant une prise régulière.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 195 - janvier 2024 Regresar al número
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