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Connaissances attitudes et pratique des médecins généralistes dans le district d’Antananarivo face à la bronchopneumopathie chronique obstructive - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.413 
L. Rebasy 1, , S.S. Rafaralahy 1, N.L.E. Rafitoharson 2, F.P.P. Andriamahenina 3, K. Ravahatra 3, J.R. Rakotomizao 2, H.M. Tiaray 2, J.L. Rakotoson 2, R.N. Raharimanana 3
1 Service des maladies respiratoires, centre hospitalier de Soavinandriana, Antananarivo, Madagascar 
2 USFR de pneumologie, centre hospitalier universitaire JR Befelatanana, Antananarivo, Madagascar 
3 Service de pneumologie, CHU Fenoarivo, Madagascar 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO est une maladie respiratoire chronique fréquente. Les médecins généralistes se trouvent en première ligne dans sa prise en charge. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances, l’attitude et la pratique de ces médecins dans le district d’Antananarivo, capitale de Madagascar, face à cette pathologie.

Méthodes

Il s’agit d’une étude descriptive transversale sous forme d’enquête, sur une période de 2 mois sur les mois de mai et de juin 2022. L’enquête utilisant un questionnaire préétabli a été réalisée auprès des médecins généralistes en pratique libérale et publique, et qui reçoivent des patients en ambulatoire ou en hospitalisation.

Résultats

Parmi les 125 médecins sélectionnés, 50 ont rempli les critères d’inclusion. Leur âge moyen était de 35 ans. Vingt-sept (54 %) ont exercé depuis moins de 5 ans avec 41 médecins exerçant dans le domaine public. Huit participants (18 %) ont suivi des formations médicales continues, alors que 42 (84 %) ont dit ne pas avoir le besoin de mettre à jour leur connaissance sur la BPCO. Les médecins reçoivent en moyenne 34 patients par semaine, 18 (36 %) ont diagnostiqué au moins un cas de BPCO. Dix médecins ont su la définition exacte de la BPCO ; 15 (30 %) ont considéré que l’exacerbation de la BPCO est une aggravation des signes fonctionnels respiratoires. Quarante-cinq médecins (90 %) ont considéré le tabagisme comme étant un facteur de risque majeur. La moitié des médecins ont su reconnaître un emphysème sur la radiographie du thorax, 14 (28 %) une distension pulmonaire. Cinq (10 %) ont su interpréter un syndrome obstructif à la spirométrie. Quarante-cinq médecins (90 %) ont estimé que la sévérité de la BPCO s’évalue par la baisse de la saturation pulsée en oxygène avec majoration aiguë de la dyspnée. Vingt (40 %) réfèrent les malades chez un spécialiste. Douze médecins (24 %) procèdent à la vérification régulière des techniques d’utilisation de bronchodilatateur lors des consultations, tandis que 38 (76 %) ont pensé que c’est inutile. La corticothérapie n’est préconisée qu’au stade très sévère de la BPCO selon 21 médecins (42 %). Douze participants ont eu plus 12 réponses correctes parmi les 20 items abordés.

Conclusion

Le niveau de connaissance, l’attitude et la pratique des médecins sur la BPCO est insuffisant. Une formation continue assurée par les médecins spécialistes et la Société de pneumologie de Madagascar en présentiel ou à travers les divers moyens de communication permettront une mise à jour des connaissances des médecins afin de détecter précocement les sujets à risques et mieux les prendre en charge.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 202-203 - janvier 2024 Regresar al número
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  • BPCO : application des recommandations internationales
  • F. Keriou, K. Bougharnout, S. Chaibi, N. Talbi, S. Aoulmi
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  • Corrélation entre l’insuffisance pondérale et la sévérité de la BPCO
  • N.H. Khezami, S. Toujani, A. Hedhli, K. Echi, S. Chikhrouho, Y. Ouahchi, M. Mjid, B. Dhahri

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