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Caractéristiques spirométriques des salariés consultant en médecine du travail pour une symptomatologie allergique respiratoire - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.467 
H. Ziedi 1, 2, , M. Mersni 1, N. Mechergui 1, N. Khaterchi 1, I. Youssef 1, W. Ayed 1, M. Bani 1, H. Ben Said 1, D. Brahim 1, G. Bahri 1, N. Ladhari 1
1 Service de pathologie professionnelle et d’aptitude au travail, hôpital Charles Nicolle de Tunis 
2 Centre militaire de médecine du travail et de sécurité professionnelle 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La maladie respiratoire allergique représente un risque considérable en milieu professionnel. L’étude du profil spirométrique (PS) est indispensable à l’évaluation de ces maladies chez les travailleurs exposés aux aérocontaminants respiratoires. L’objectif de notre étude est de déterminer le PS des salariés consultant en médecine du travail pour une symptomatologie allergique respiratoire.

Méthodes

Étude descriptive rétrospective ayant intéressée les dossiers des salariés adressés à la consultation de pathologie professionnelle de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis pour un avis médical d’aptitude au travail devant une symptomatologie allergique respiratoire, durant la période allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2022.

Résultats

Durant la période d’étude, nous avons inclus 168 dossiers. L’âge moyen était de 47,3±9,4 ans avec un sex-ratio de 1. Le secteur d’activité le plus représenté était celui de l’industrie textile (12,7 %). Le poste du travail le plus représenté était celui d’ouvrier non qualifié dans 55,4 % des cas avec une ancienneté professionnelle médiane de 22 [14 ; 30] ans. Une exposition aux allergènes respiratoires en milieu professionnel était notée chez 76,2 % des patients dont 35,9 % étaient exposés aux solvants organiques. Une atopie personnelle était notée chez 8,3 % des cas. La symptomatologie respiratoire était faite de dyspnée sifflante et de toux sèche dans 14,9 % et 13,8 % des cas respectivement. La rhinite était le motif de consultation le plus fréquent dans 24,6 % des cas. L’examen physique pulmonaire était normal dans 84 % des cas. Une anomalie radiographique était décelée chez 11,3 % des patients avec une distension thoracique dans 7,8 % des cas. Une spirométrie était réalisée chez 82,1 % des travailleurs, montrant un profil spirométrique normal dans 79,4 % des cas. Le VEMS moyen était de 2,57±0,9 litres et la CVF moyenne de 3,2±1 litres. Un trouble ventilatoire obstructif (TVO) était observé chez 23,2 % des salariés. Le TVO était sévère dans 19,3 % des cas, modéré dans 50,2 % des cas et léger dans 30,5 % des cas. Un test de provocation bronchique non spécifique à la méthacholine était demandé chez 28,8 % des salariés, revenu positif dans 5 % des cas. Un asthme professionnel était diagnostiqué chez 28,6 % des travailleurs. Le diagnostic d’asthme aggravé par le travail était porté chez 21,4 % des patients.

Conclusion

Quoique la majorité des salariés consultant en médecine du travail pour une symptomatologie allergique ait un profil spirométrique normal, la spirométrie reste l’examen clé dans le diagnostic de l’origine professionnelle de l’asthme ainsi que dans la décision d’aptitude au travail.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 224 - janvier 2024 Regresar al número
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