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Aspects radio-cliniques et thérapeutiques des corps étrangers intra-trachéobronchiques - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.469 
S. Hallouli , H. Arfaoui, S. Msika, N. Bougteb, H. Jabri, W. El Khattabi, M. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août 1953, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’inhalation du corps étranger (CE) est une urgence diagnostique et thérapeutique pouvant mettre en jeu le pronostic vital. C’est une situation très fréquente dans la première enfance et chez les personnes âgées après la soixantaine du fait de l’incidence des fausses routes, mais rare chez les adultes.

Méthodes

Notre étude est rétrospective portant sur 28 cas d’inhalation de corps étranger diagnostiqués et traités dans le service des maladies respiratoires de l’hôpital 20 Août 1953 de Casablanca sur une période s’étalant de janvier 2016 à août 2023.

Résultats

L’âge moyen était de 32 ans avec des âges extrêmes de 13 ans et 78 ans. Le sexe féminin était prédominant dans 86 % des cas (sex-ratio F/H=6). Le motif de consultation était dominé par le syndrome de pénétration dans 86 % des cas, les infections respiratoires à répétition dans 14 % des cas. L’inhalation du corps étranger était accidentelle chez tous les patients avec un délai de consultation moyen de 4 jours. La symptomatologie clinique était non spécifique dans la plupart des cas. La radiographie thoracique avait montré un corps radio-opaque dans 14 cas. La TDM thoracique a permis de mieux visualiser le corps étranger chez tous nos patients et de mettre en évidence son siège qui était à droite dans 20 cas, à gauche dans 4 cas et au niveau de la trachée dans 4 cas. Le corps étranger était visualisé lors d’une bronchoscopie par fibre optique dans 19 cas. La nature du CE était dominée par les épingles à foulards dans 64% des cas, les débris alimentaires dans 28 % des cas, la canule de trachéotomie et les prothèses dentaires dans 4 % des cas chacune. L’extraction totale du corps étranger était réalisée par la bronchoscopie souple dans 61 % des cas, par la bronchoscopie rigide dans 21 % des cas et complétée par la chirurgie dans un seul cas (4 %), par le rejet spontané dans 10 % des cas et par la chirurgie d’emblée dans un seul cas (4 %).

Conclusion

L’inhalation du CE est moins fréquente et pouvant être lourde de conséquences si méconnue. Son diagnostic fait appel à un faisceau d’arguments. Il est suspecté sur l’interrogatoire qui doit rechercher un syndrome de pénétration et sur la présentation clinicoradiologique. La chirurgie est rarement indiquée et le meilleur traitement reste préventif en évitant de tenir par la bouche les objets susceptibles d’être inhalés.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 225 - janvier 2024 Regresar al número
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