Effet du nintedanib chez des patients présentant une fibrose pulmonaire idiopathique et un emphysème de différentes étendues en tomodensitométrie haute résolution (TDM-HR) - 09/01/24
Resumen |
Introduction |
La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est associée à un déclin de la capacité vitale forcée (CVF). Certaines études ont suggéré que le déclin de la CVF soit atténué chez les patients présentant une FPI avec un emphysème coexistant significatif. Nous avons utilisé les données des essais INPULSIS randomisés contrôlés vs placebo pour évaluer l’effet du nintedanib dans des sous-groupes selon l’étendue de l’emphysème à la TDM-HR.
Méthodes |
Les clichés de TDM-HR obtenus à l’inclusion (≤12 mois avant la sélection) ont été examinés par des radiologues experts n’ayant pas connaissance du traitement reçu. Le pourcentage d’emphysème (±5 %) était enregistré pour chaque lobe. Dans des analyses post-hoc, nous avons évalué le déclin de la CVF (mL/an) sur 52 semaines dans les sous-groupes selon l’étendue de l’emphysème (0 %,>0–<5 %,≥5–<10 %,≥10–<15 %,≥15 %). Une valeur p d’interaction a été calculée afin d’évaluer l’hétérogénéité potentielle de l’effet du nintedanib vs placebo entre les sous-groupes, sans ajustement pour tests multiples.
Résultats |
Les données de TDM-HR pour cette analyse étaient disponibles pour 1053 patients sur 1061 (99,2 %) traités dans les essais INPULSIS. À l’inclusion, l’étendue moyenne de l’emphysème à la TDM-HR était de 11,1 % dans le groupe nintedanib et de 11,8 % dans le groupe placebo. Au total, 375 (35,6 %), 213 (20,2 %), 159 (15,1 %), 105 (10,0 %) et 201 (19,1 %) patients présentaient une étendue d’emphysème de respectivement 0 %,>0–<5 %,≥5–<10 %,≥10–<15 % et≥15 %. La CVF moyenne en % de la valeur théorique était de respectivement 76,9 %, 77,4 %, 82,0 %, 83,1 % et 83,1 % dans ces sous-groupes. Dans le groupe placebo, le déclin de la CVF (mL/an) sur 52 semaines ne montrait pas d’association avec l’étendue de l’emphysème à l’inclusion (Fig. 1). Le nintedanib a réduit le déclin de la CVF (mL/an) sur 52 semaines vs placebo dans tous les sous-groupes selon l’étendue de l’emphysème (Fig. 1). La valeur p d’interaction exploratoire n’indiquait pas d’hétérogénéité de l’effet du nintedanib à travers les sous-groupes (p=0,62).
Conclusion |
Dans les essais INPULSIS menés chez des patients présentant une FPI, le bénéfice du nintedanib sur le ralentissement du déclin de la CVF était cohérent entre les sous-groupes basés sur l’étendue de l’emphysème à la TDM-HR à l’inclusion.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 16 - N° 1
P. 229-230 - janvier 2024 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?