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Impact de la voie d’administration sous-cutanée pour les professionnels de santé, les patients et les organismes payeurs : résultats d’une revue de la littérature - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.563 
A. Groenez 1, C. Esnault 2, A. Gherardi 3, S. Gally 4, C. Tuvi 5, , N. Grémaud 5, S. Saget 6, K. Thokagevistk 7
1 Interne de santé publique, université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, Guyancourt, France 
2 Biostatistics & Data Scientist, Roche SAS, Boulogne-Billancourt, France 
3 Health Economics, Roche SAS, Boulogne-Billancourt, France 
4 Market Access Specialist, Roche SAS, Boulogne-Billancourt, France 
5 Real World Insight, Equipe CAP, IQVIA France, Courbevoie, France 
6 Medical Specialist, Roche SAS, Boulogne-Billancourt, France 
7 Medical Evidence Strategy Expert, Roche SAS, Boulogne-Billancourt, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Aujourd’hui, certaines molécules sont disponibles pour les patients via différentes voies d’administration (intraveineuse (IV), sous-cutanée (SC), orale…). Le choix de la voie d’administration peut avoir des impacts selon différentes perspectives, dont : les patients, les professionnels de santé et les organismes payeurs. L’objectif de cette revue de littérature est de recenser ces impacts entre les formulations IV et SC des molécules.

Méthodes

Une revue de la littérature (méthode PICO) comprenant des essais cliniques, des études de cohortes ou des enquêtes, publiées entre 2017 et 2023 en France, Espagne, Italie, Allemagne et Royaume-Uni, a permis de sélectionner 58 études : 39 études issues de PubMed et 19 études issues de la littérature grise (ISPOR, NICE et ESMO).

Résultats

Les trois aires thérapeutiques les plus représentées sont l’immunologie (27 études, 47 %), l’oncologie (21 études, 36 %) et l’onco-hématologie (9 études, 16 %). La perspective patient est traitée dans 35 études (60 %), les coûts dans 30 études (52 %) et l’impact sur le parcours de soins ainsi que sur l’organisation des soins dans 21 études (36 %). Parmi les 35 études traitant de la perspective patient, 16 (46 %) présentent des résultats quantitatifs sur leur préférence. Sur ces 16 études, 13 (81 %) ont montré une préférence significative des patients pour l’administration SC avec plus de 70 % des patients en faveur de cette voie d’administration. Cette tendance s’observe particulièrement chez les patients naïfs en initiation de traitement. Les raisons de cette préférence sont le gain de temps (6 études/13), la réduction de l’inconfort physique (5 études/13) et l’impact émotionnel (4 études/13). Parmi ces 35 études, 4 (11 %) ont analysé le changement de la voie IV vers la voie SC, le taux de celui-ci variant entre 56 % et 80 % des patients. Les raisons majeures de ce changement sont le gain de temps et de flexibilité pour le patient. Parmi les 30 études qui évaluent les coûts directs (traitements, consultations, hospitalisation, transports…) et indirects (gain de temps pour le patient et le professionnel de santé), 28 (93 %) ont démontré que la voie SC pouvait générer des économies (financières ou en termes de gains de productivité). Parmi les 21 études qui évaluent l’impact de la voie d’administration SC sur l’amélioration du parcours de soins et l’organisation des services de soins, les gains de temps pour les professionnels de santé, ainsi que les gains de temps à l’hôpital pour les patients, ont été démontrés. 5 études sur 21 évaluent la préférence des professionnels de santé pour la voie d’administration par le biais d’un questionnaire, dont 4 études démontrant la préférence des professionnels de la santé pour la voie SC, et 1 n’ayant pas trouvé de différence.

Conclusion

Les bénéfices de l’administration par voie SC perçus par les patients et les professionnels de santé associés aux économies réalisées convergent pour démontrer son potentiel à améliorer l’ensemble du parcours de soin.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 272-273 - janvier 2024 Regresar al número
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