Le syndrome d’apnée hypopnée obstructive du sommeil chez la femme présente-t-il les mêmes caractéristiques que celui chez l’homme ? - 09/01/24
Resumen |
Introduction |
Le syndrome d’apnée hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) est plus fréquemment retrouvé chez l’homme que chez la femme. Dans la littérature on a trouvé que la présentation clinique du SAHOS chez les femmes diffère de celle des hommes ; les femmes semblent être plus symptomatiques, avec des d’indice d’apnée hypopnée (IAH) plus faibles que les hommes. Notre objectif était d’étudier les différences des caractéristiques cliniques et polygraphiques du SAHOS entre homme et femme.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective des patients hospitalisés dans notre service de pneumologie de l’hôpital militaire principal d’instruction du Tunis ayant bénéficié d’un enregistrement polygraphique. Le SAHOS est défini par un IAH supérieur à cinq. On définit deux groupes G1 : femmes et G2 : hommes.
Résultats |
On a inclus 422 patients. On a noté une prédominance masculine (217 hommes (51 %), 205 femmes (48 %)) soit un sex-ratio de 1,05. Les femmes atteintes du SAHOS étaient plus jeunes que les hommes avec un âge moyen de 49±13ans vs 51±13ans. L’indice de masse corporelle moyen était plus élevé dans le G1 que dans le G2 (39kg/m2 vs 36kg/m2). Le tabagisme était moins retrouvé chez les femmes que chez les hommes (G1 : 26 % vs G2 : 61 %). Les femmes étaient plus symptomatiques que les hommes. La somnolence diurne, le ronflement, la fatigue et la nycturie était plus fréquemment retrouvés chez les femmes que chez les hommes avec différence statiquement significative (p<0,004). Le score d’Epworth était plus élevé chez les femmes que chez les hommes (11 vs 10) avec différence statiquement significative (p=0,0001). Par ailleurs, l’IAH était plus faible chez les femmes que chez les hommes (23/h vs 25/h) avec différence statiquement significative (p=0,001).
Conclusion |
La présentation clinique du SAHOS chez les femmes diffère de celle des hommes ; les femmes semblent être plus symptomatiques, avec IAH plus faible que chez les hommes.
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Vol 16 - N° 1
P. 278 - janvier 2024 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?