Suscribirse

Impact de la polypose nasosinusienne chez les patients asthmatiques - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.095 
G. Garcia, C. Rolland
 Association asthme & allergies, Paris, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La polypose nasosinusienne (PNS) touche 2 à 4% de la population générale. Asthme et Allergies a réalisé une enquête auprès des patients asthmatiques atteints de PNS afin de mieux comprendre son impact.

Méthodes

Enquête en ligne via un questionnaire auto-administré du 12/10/2022 au 31/01/2023.

Résultats

682 asthmatiques ont répondu à l’enquête, 74,2% de femmes, 64% ont plus de 40 ans. Sur les 682 répondants, 462 (67,7%) déclarent souffrir également de PNS. Les signes cliniques ayant amené au diagnostic sont: nez bouché (62%), perte d’odorat (50%), réveil avec le nez bouché (47%), éternuements fréquents (31%) et le fait de parler du nez (26%). Les patients ont été orienté vers un ORL dans 32% des cas. Les principaux examens prescrits sont: scanner des sinus (59%), rhinoscopie (45,3%), tests d’allergie (38,8%). Le diagnostic a été confirmé par un ORL dans 72,3% des cas, médecin généraliste (13,5%), allergologue (8,7%), pneumologue (5,5%). Pour mémoire, seule la rhinoscopie antérieure permet de confirmer le diagnostic de PNS. À la question « quand vous avez le sentiment que votre nez est pris », les patients répondent qu’il se sentent davantage fatigués (72%), ont davantage de difficultés à respirer (71%), ont un sommeil perturbé (65,4%), se réveillent avec le nez bouché (60,6%) et ont plus difficultés à pratiquer une activité physique (50,5%). Le nez bouché aggrave la sensation d’étouffement chez 75% d’entre eux. 71,6% ont un traitement quotidien pour la PNS, 50,5% le prennent tous les jours. Le lavage de nez est pratiqué quotidiennement par 40,5% d’entre eux. 32,2% des patients ont été opérés : 69% ont ressenti une amélioration des symptômes ORL, 37% de leur asthme et 60,6% de leur qualité de vie en général. Les polypes sont revenus dans 65,3% des cas. Après le retour des polypes, seuls 21,4% se sont vu proposer une biothérapie. 140 patients ont répondu au questionnaire de Ricci et Gagnon pour mesurer l’activité physique. Le score moyen est de 14,95 et correspond à un faible niveau d’activité physique.

Conclusion

La PNS altère la qualité de vie au-delà des symptômes ORL et aggrave l’asthme; l’observance des traitements n’est pas optimale et le score d’activité physique est bas. En cas de récidive des polypes après chirurgie, seuls 21% des patients bénéficient d’une biothérapie.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 16 - N° 1

P. 58-59 - janvier 2024 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Efficacité du tézépélumab chez les patients éligibles au dupilumab : analyse poolée issue des études PATHWAY et NAVIGATOR
  • M. Caminati, A.W. Lindsley, J.D. Spahn, B. Cook, G. Hunter, J.P. Llanos
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Comparaison de l’efficacité du dupilumab et des biothérapies ciblant la voie de l’interleukine 5 en vie réelle dans l’asthme sévère éosinophilique
  • C. Menigoz, A. Moui, D. Hassoun, S. Dirou, F.X. Blanc

¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?