Certains patients gardent des séquelles plusieurs mois après une infection pulmonaire à COVID-19 indépendamment de la sévérité initiale de la maladie. La fatigue figure parmi les principaux symptômes rapportés. Notre objectif était de déterminer l’effet d’un protocole de réhabilitation respiratoire sur la fatigue.
Une étude prospective comparative a été menée au service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis incluant 42 participants qui étaient admis à l’unité COVID du service entre juin 2021 et décembre 2021 ayant gardé un gène respiratoire à type de dyspnée après rémission de leur pneumonie à COVID-19 répartis sur 2 groupes : un groupe d’intervention (GI) et un groupe contrôle (GC) : comportant chacun 21 participants. Un protocole de RR a été réalisé par les participants du groupe GI. On a évalué la fatigue par le score PICHOT.
On a inclus dans l’étude deux groupes avec caractéristiques similaires : âge moyen (p=0,127), une prédominance masculine (p=0,237), statut vaccinal contre la COVID-19 (p=0,655), les ATCDS médicaux respiratoires (p=0,155) et le séjour en réanimation (0,27) sauf pour la durée moyenne d’hospitalisation des participants du GI qui était légèrement supérieure par rapport aux sujets du groupe contrôle (14,73jours contre 8,95jours) (p=0,013). Avant de commencer la RR, on a noté que les deux groupes avaient une fatigue modérée avec une moyenne de score de PICHOT comparable (13 dans GI vs 15 dans GC) (p=0,137). Après la RR, on a remarqué une baisse du score de PICHOT plus significative dans le groupe d’intervention de 13 à 8,8 (p<0,001) que dans le groupe contrôle de 15 à 13,8 (p=0,179).
Notre étude a montré une amélioration du score de la fatigue par la réhabilitation respiratoire pour les patients atteins de COVID-19. Un nombre plus important de participants serait nécessaire pour vérifier ces résultats.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.