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Recherche de facteurs de non-prescription de biothérapie dans l’asthme sévère - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.161 
H. Goussault , A. Boudjemaa, B. Douvry, B. Maitre, F. Viñas, G. Mangiapan
 Service de pneumologie, centre hospitalier intercommunal de Créteil, Créteil, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Malgré l’avènement ces dernières années des biothérapies pour la prise en charge des asthmes sévères, certains patients n’en bénéficient pas. L’objectif est de décrire notre population d’asthmatiques sévères pour essayer de caractériser les patients n’ayant pas de biothérapie et de comprendre les raisons de non-prescription.

Méthodes

Analyse rétrospective des caractéristiques de tous les patients pris en charge pour asthme sévère au sein du service de pneumologie du centre hospitalier intercommunal de Créteil.

Résultats

Entre janvier 2005 et février 2023, 246 patients ont été suivis pour asthme sévère : 59 % de femmes ; 35 % de fumeurs ou sevrés avec une consommation moyenne à 18 PA. Il s’agit à 67 % d’asthmes allergiques et à 83 % d’asthmes éosinophiliques (seuil>=150). Le VEMS moyen est de 78 %, et l’ACT moyen de 15. Le taux d’exacerbation avant la prise en charge est de 3,3/patient/an. Les comorbidités principales sont : PNS 38 %, obésité 33 %, RGO 29 %, SAS 23 %, intolérance aux AINS 17 %, SHV 6 %, BPCO 5 % et ABPA 4 %. Vingt-huit pour cent des patients étaient sous corticothérapie orale.

Vingt et un pour cent des patients n’ont pas reçu de biothérapie lors de leur suivi dans notre centre : 49 % en raison d’un contrôle bon ou acceptable de l’asthme sous traitement maximal, 22 % d’un refus de biothérapie, 14 % de patients non éligibles aux biothérapie disponibles et 10 % de perdus de vue ou adressés dans un autre centre. Le diagnostic d’asthme sévère a été infirmé en RCA pour une patiente (Tableau 1).

Conclusion

Vingt et un pour cent des patients suivis pour asthme sévère ne sont pas traités par biothérapie, pour la moitié d’entre eux en raison d’un contrôle acceptable. Les patients qui ne reçoivent pas de biothérapie sont moins sévères, ont moins souvent une PNS et ont été moins souvent présentés en RCA. L’avènement de nouvelles biothérapies couvrant plus de phénotypes permettra probablement d’optimiser la prise en charge. Un accès plus large aux RCA devrait aussi permettre une meilleure prescription des biothérapies.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 91-92 - janvier 2024 Regresar al número
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