Profil étiologique des adénopathies médiastinales - 12/01/25
, N. Zaghba, K. Chaanoun, H. Harraz, H. Benjelloun, N. YassineResumen |
Introduction |
Les adénopathies médiastinales dominent la pathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés du diagnostic essentiellement étiologique. Le but du travail est de préciser les étiologies les plus fréquentes des adénopathies médiastinales.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 100 patients hospitalisés au service des maladies respiratoires de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 10 ans.
Résultats |
La moyenne d’âge de nos patients était de 40 ans (17 à 72 ans), avec une prédominance féminine dans 79 % des cas. Le contage tuberculeux récent était noté dans 20 % des cas. Les signes cliniques étaient dominés par la dyspnée dans 90 % des cas et les douleurs thoraciques dans 56 %. L’examen clinique avait retrouvé des adénopathies périphériques dans 21 % des cas, un syndrome d’épanchement liquidien dans 10 % des cas et des nodules sous cutanés dans 7 % des cas. La radiographie thoracique révélait un aspect de lymphome hilaire bilatéral dans 58 % des cas, un aspect d’élargissement médiastinal isolé dans 30 % des cas et associé à une opacité de type pleural dans 10 % des cas. La tomodensitométrie thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales chez tous nos patients dont 13 % étaient nécrosées. Le diagnostic histologique est porté par les biopsies bronchiques dans 40 % des cas, la ponction biopsie transpariétale dans 21 % des cas, les biopsies ganglionnaires périphériques dans 21 % des cas, la biopsie sous médiastinoscopie dans 18 % des cas. Les adénopathies médiastinales étaient d’origine sarcoïdienne dans 43 % des cas, tuberculeuse dans 29 % des cas, lymphomateuse dans 23 % des cas et métastatique dans 5 % des cas. L’évolution, jugée sur l’amélioration clinique et la régression voire la stabilisation des adénopathies, était bonne dans 77 % des cas, 13 % des cas sont en cours de traitement et 10 % des cas sont perdus de vue.
Conclusion |
Il ressort de cette étude les difficultés du diagnostic étiologique des adénopathies médiastinales, qui reste dominé par la sarcoïdose dans notre contexte.
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Vol 17 - N° 1
P. 167-168 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


