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Évaluation et gestion de la dyspnée dans la prise en charge du patient BPCO hospitalisé par l’équipe infirmière - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.486 
C. El Malki, M. Sarhan, I. Turlot, V. Jounieaux, C. Andréjak
 Service de pneumologie, CHU Amiens-Picardie, Amiens, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La dyspnée est un des symptômes les plus fréquents des patients BPCO. Lorsque ces patients sont hospitalisés, on se focalise généralement sur le traitement médicamenteux. La dyspnée lors de ces hospitalisés n’est pas toujours évaluée précisément, et certaines activités, comme se mettre debout, peuvent être décalés si le soignant juge le patient trop dyspnéique. Nous avons décidé d’évaluer les connaissances des soignants (infirmiers (IDE) et aides-soignants (AS)) sur l’évaluation de la dyspnée et la gestion de cette dernière.

Méthodes

Nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles pour permettre d’améliorer l’évaluation et la gestion de la dyspnée par les soignants au sein du service de pneumologie entre novembre 2023 et mai 2024. Le travail a été conduit par l’équipe infirmière avec l’aide de l’équipe médicale.

Résultats

Aucun soignant ne connaissait l’échelle de Borg avant la formation. Pour tous les intervenants (A.S. et I.D.E.), quelle que soit leur ancienneté dans le service, on note une nette amélioration dans la sensation de capacité d’évaluation de la dyspnée, comme dans le sentiment d’être à l’aise dans la prise en charge de la dyspnée après la formation. De plus, la respiration à lèvres pincées était maintenant considérée par tous comme un moyen de limiter la dyspnée du patient, comme la respiration profonde et l’appui sur les membres supérieurs. L’échelle de Borg était remplie de manière systématique au minimum 2 fois par jour. Nous avons également évalué le ressenti du patient par le questionnaire LCADL modifié fait en début et fin d’hospitalisation en période pré- et post-formation. Le nombre de patient amélioré entre le début et la fin de l’hospitalisation était significativement en période post-formation.

Conclusion

Les résultats de notre travail montrent une nette prise de conscience de la nécessité d’évaluer la dyspnée au quotidien, d’aider les patients à la gérer. La respiration à lèvres pincées est maintenant une technique connue de tous et utilisée, dont le bénéfice est visible sur cette étude avec l’amélioration du questionnaire LCADL chez nos patients. Il sera nécessaire de réévaluer nos pratiques dans quelques mois pour voir si ces nouveaux outils d’aide à l’évaluation de la dyspnée et à la gestion de celle-ci sont bien ancrés dans le service.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 234 - janvier 2025 Regresar al número
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