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Les éosinophiles humains participent à la transition épithélio-mésenchymateuse des cellules épithéliales respiratoires - 08/04/25

Doi : 10.1016/j.rmr.2025.02.077 
A. Lebeau 1, 2, N. Worbe 1, M. Brollo 1, H. Salvator 1, 3, 4, P. Devillier 1, 4, A. Magnan 1, 3, 4, C. Tchérakian 3, 4, Q. Marquant 1,
1 Laboratoire virologie et immunologie moléculaire, hôpital Foch, UMR0892, INRAE, Suresnes, France 
2 Université Paris Saclay, France 
3 Service de pneumologie, hôpital Foch, Suresnes, France 
4 Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) sont des pathologies rares d’étiologies variées menant pour la plupart à la fibrose pulmonaire. Sur une cohorte de 220 atteints de PID fibrosantes suivis à l’hôpital Foch, 58 présentaient un taux de polynucléaires à éosinophiles (PNE) sanguin ≥0,3g/L considéré comme élevé [1]. Bien que le rôle des PNE dans le développement et/ou l’exacerbation des PID ait été fortement suggéré [2], il n’a jamais été démontré. Nous émettons l’hypothèse que les PNE jouent un rôle dans la physiopathologie des PID. Ici, nous montrons in vitro que, selon leur statut d’activation, les PNE sont capables d’induire une transition épithélio-mésenchymateuse (TEM) sur les cellules épithéliales respiratoires.

Méthodes

Les PNE ont été isolés du sang de volontaires sains puis mis en coculture, après vérification de leur pureté par cytométrie en flux (90 %), avec des lignées épithéliales bronchiques et alvéolaires (respectivement les cellules BEAS-2B et A549) et des cellules épithéliales bronchiques (CEB) primaires issues de donneurs sains. Les cytokines pro-inflammatoires (IL-6, CCL2 et CCL5) et les marqueurs de la TEM (MMP9, TGFß, Fibronectine et Vimentine) ont été mesurés par ELISA et WB.

Résultats

La présence des PNE provoque une inflammation sur tous les types de cellules épithéliales respiratoires étudiés via une augmentation de la sécrétion d’IL-6, CCL2 et CCL5 par rapport à la condition contrôle sans PNE. Les PNE provoquent également une augmentation de MMP9, TGFb, Fibronectine et de Vimentine sur les cellules BEAS 2B et CEB mais pas sur les cellules A549.

Conclusion

Cette étude décrit la mise au point de la coculture de PNE avec des lignées cellulaires et des cellules primaires respiratoires. Ce modèle nous a permis d’identifier un effet pro-inflammatoire des PNE sur les cellules épithéliales respiratoires ainsi qu’une apparition des marqueurs de la TEM sur les cellules bronchiques. Dans ce contexte, il est possible que les PNE puissent constituer une caractéristique traitable pour les patients atteints de PID présentant une éosinophilie sanguine ≥0,3g/L.

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© 2025  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 42 - N° 4

P. 220 - avril 2025 Regresar al número
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