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015 - Influence sur le sommeil d’une reventilation nocturne en mode barométrique lors du sevrage de la ventilation mécanique - 05/12/08

Doi : RMR-11-2008-25-9-0761-8425-101019-200810880 

C. Andrejak [1],

J. Monconduit [1],

D. Rose [2],

B. Toublanc [1],

I. Mayeux [1],

V. Jounieaux [1]

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Introduction : Le sommeil en réanimation est très altéré. De nombreux facteurs influencent le sommeil : le bruit, la lumière, ou la douleur. Le rôle de la ventilation mécanique sur le sommeil n’est pas clairement défini. Inversement, un sommeil altéré favorise le syndrome délirant et la prolongation de la ventilation mécanique. La mise au repos des muscles respiratoires la nuit pourrait favoriser un sommeil de meilleure qualité, en particulier chez l’insuffisant respiratoire chronique.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective randomisée en cross over dont l’objectif principal était de comparer, en termes d’architecture de sommeil, la « reventilation » mécanique nocturne en mode barométrique (VPC) à la ventilation spontanée nocturne (VS avec aide inspiratoire à 6 cm d’H2O) chez des patients, ayant une pathologie respiratoire chronique, au terme de leur sevrage de la ventilation mécanique.

Résultats : Sur une durée de 9 mois, 20 patients ont été inclus. Dix ont bénéficié d’une ventilation en mode VPC de 22 heures à 2 heures puis de VS avec aide inspiratoire à 6 cm d’H2O de 2 heures à 6 heures et les 10 autres du schéma inverse : VS puis VPC. Les deux groupes étaient comparables. Le sommeil apparaît significativement plus efficace (durée totale de sommeil rapporté à la durée totale d’enregistrement) sous VPC (63,6 ± 28,4 % vs 42,8 ± 33,3 % en VS ; p = 0,0029). La quantité de sommeil lent léger de stade II sur l’ensemble de la nuit était significativement plus importante en VPC (35 % ± 27,5 % vs 22,7 % ± 25,6 % p = 0,005). La quantité de sommeil lent profond était significativement plus importante en VPC en deuxième partie de nuit (13,4 % ± 18,5 ; p = 0,03). Aucune apnée centrale n’a été mise en évidence en mode spontané.

Conclusion : Le sommeil apparaît significativement amélioré en quantité et en qualité en ventilation contrôlée comparativement à la ventilation spontanée. La « reventilation » nocturne semble apparaître comme une arme supplémentaire dans l’arsenal du réanimateur pour améliorer le sommeil nocturne des patients et leur vigilance diurne.




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Vol 25 - N° 9

P. 1161 - novembre 2008 Regresar al número
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