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Pronostic des patients porteurs d’un cancer bronchique avancé avec mutation oncogénique admis en réanimation - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.538 
A.C. Toffart 1, X. Dhalluin 2, N. Girard 3, C. Chouaid 4, C. Audigier-Valette 5, M. Duruisseaux 1, B. Mennecier 6, A. Parrot 7, P. Fournel 8, D. Moro-Sibilot 1, J.F. Timsit 9
1 Service de pneumologie, CHU de Grenoble, Grenoble, France 
2 Service de pneumologie, CHRU de Lille, Lille, France 
3 Service de pneumologie, hôpital Louis-Pradel, Lyon, France 
4 Service de pneumologie, CHIC de Créteil, Créteil, France 
5 Service de pneumologie, CHIC de Toulon, Toulon, France 
6 Service de pneumologie, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France 
7 Service de réanimation, hôpital Tenon, Paris, France 
8 Département d’oncologie Médicale, institut de cancer, Saint-Priest-En-Jarez, France 
9 Service de réanimation, hôpital Bichat, Paris, France 

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Resumen

Contexte

Malgré de récents progrès, le pronostic des patients porteurs d’un cancer bronchopulmonaire (CBP) admis en réanimation reste précaire. La survie semble meilleure en présence d’une mutation oncogénique éligible à une thérapie ciblée, toutefois peu de données ont été publiées.

Méthode

Étude rétrospective de patients porteurs d’un CBP avec mutation oncogénique admis dans 8 services de réanimation français entre octobre 2012 et mars 2014. Les patients ont été appariés à des contrôles non porteurs de mutation tumorale.

Résultats

Quatorze patients ont été étudiés ; la mutation portait sur EML4-ALK (n=8), EGFR (n=5) et ROS1 (n=1). Onze (79 %) patients étaient admis pour détresse respiratoire, 9 (64 %) ont eu besoin d’une ventilation mécanique ; 10 (71 %) patients ont bénéficié d’une thérapie ciblée pendant leur séjour en réanimation. La survie en réanimation était de 8/14 (57 %) et la survie hospitalière de 7/14 (50 %). La survie médiane des patients mutés était de 91jours [IQ, 5–504]. Comparé aux cas contrôles, la présence de la mutation oncogénique n’avait pas d’impact sur la mortalité précoce (≤30jours) (HR, 0,37 ; IC95 %, 0,12–1,09) mais était associée à une amélioration de la survie tardive (HR, 0,12 ; IC95 %, 0,03–0,47).

Conclusion

La détresse respiratoire aiguë était le motif d’admission en réanimation le plus fréquent pour les patients porteurs d’un CBP avec mutation oncogénique. La survie précoce était similaire pour les patients avec ou sans mutation mais la survie tardive était meilleure dans le groupe avec mutations. La présence d’une mutation oncogénique peut donc légitimer une prise en charge en réanimation en cas de défaillance d’organe.

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© 2014  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A93 - janvier 2015 Regresar al número
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