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Évaluation de la fonction diaphragmatique par l’échographie - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.351 
P. Vermesh 1, , E. Noel-Savina 1, P. Richard 2, D. Rivière 3, A. Didier 1
1 Service de pneumologie, Toulouse, France 
2 Service de pneumologie, Saint-Omer, France 
3 Service d’explorations fonctionnelles respiratoires, Toulouse, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les dysfonctions diaphragmatiques sont observées dans des pathologies neuro-musculaires et respiratoires. Le pneumologue réalise souvent en première intention la mesure de la pression inspiratoire maximale (PImax) et la pression inspiratoire lors du reniflement maximal (sniff-test). Ces techniques ne permettent pas de déterminer le rôle respectif du diaphragme et des muscles accessoires. L’échographie est un examen simple, non irradiant permettant d’analyser séparément chaque hémi-diaphragme tout en s’affranchissant du rôle des muscles respiratoires accessoires. Notre étude recherche s’il existe une corrélation entre la mesure de la cinétique diaphragmatique par échographie et les mesures des PImax et du Sniff test.

Méthodes

Étude prospective sur 15 patients suivis pour une atteinte diaphragmatique, les mesures sont répétées plusieurs fois par patient, soit 57 mesures au total. L’étude diaphragmatique est réalisée en mesurant simultanément son amplitude maximale en position assise puis en décubitus dorsal par une échographie en mode TM par voie sous-costale, et les PImax, puis le sniff-test. L’objectif est d’évaluer la concordance de la mesure simultanée puis maximale de l’amplitude diaphragmatique par échographie et les mesures des PImax et du sniff-test.

Résultats

Il existe une bonne corrélation (Pearson) entre les mesures simultanées d’amplitude diaphragmatique et les mesures de PImax, r=0,73 (p=0,002). Nous avons observé une mauvaise corrélation entre ces mesures et les mesures du sniff-test r=0,362. Cette corrélation s’améliore lorsque l’on ne prend que les valeurs maximales par patient (r=0,52). Les PImax sont très bien corrélées au sniff-test avec r=0,872 et p<0,0001.

Conclusion

L’échographie diaphragmatique est bien corrélée à la mesure des PImax et un peu moins bien avec le sniff-test. Il s’agit d’un bon examen de première intention pour explorer séparément chaque hémi-diaphragme tout en s’affranchissant des muscles respiratoires accessoires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A173 - janvier 2016 Retour au numéro
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