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Évolution de la sensibilisation cutanée aux pneumallergènes au cours des 20 dernières années en Tunisie - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.637 
F. Yangui , M. Abouda, M. Triki, H. Khouani, S. Louhichi, R. Ayari, S. Ismail, M. Charfi
 Service de pneumologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La prévalence des maladies allergique est en augmentation partout dans le monde. Il est possible de mettre en évidence une modification de la fréquence de sensibilisation cutanée aux différents pneumallergènes du fait du changement du mode de vie et de l’environnement extérieur. Le but de notre étude est d’évaluer l’évolution de la sensibilisation cutanée aux pneumallergènes au cours de ces 20 dernières années.

Méthodes

Étude transversale sur 20 ans (1995–2014), ayant inclut tous les patients consultants pour une symptomatologie allergique. Les prick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes ont été pratiqués chez tous nos patients. Les résultats des PT ont été comparé sur deux périodes différentes, une première période (P1) : de 1995 à 2004 et une deuxième période (P2) : de 2005 à 2014.

Résultats

Sur les 8807 PT réalisés au cours de cette période, 4832 (54,7 %) ont été positifs. L’âge moyen des patients ayant un PT positif a été de 24,4ans avec un sex-ratio à 1,3. La prévalence des PT positifs a augmenté de P1 à P2 (48,1 % vs 65,6 %, p=10−6). La réactivité cutanée aux pollens d’arbres a augmenté au cours de P2 (17,2 % vs 25,8 %, p=10−6). Cet augmentation a concerné les pollens d’olivier (12,7 % vs 18,5 %, p=10−6), les pollens de cyprès (5,6 % vs 12,4 %, p=10−6) et les pollens de graminées (18,6 % vs 24,3 %, p=10−6). Par ailleurs, celle des pollens d’herbacées est restée stable. Pour les allergènes d’intérieurs, la prévalence de la sensibilisation cutanée aux acariens a diminué de P1 à P2 (73,4 % contre 64 %, p=10−6), alors que celle aux poils de chats (11,8 vs 38, p=10−6), de chiens (7,7 % vs 27,1 %, p=10−6) et aux blattes (19,5 % vs 23,9 %, p=10−6) a augmenté au cours des dix dernières années.

Conclusion

À la lumière de ces résultats, nous avons objectivé des changements de la réactivité cutanée aux pneumallergènes au cours des deux dernières décennies. La conjonction des facteurs environnementaux extérieurs et le changement du mode de vie pourrait expliquer ces changements.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A30-A31 - janvier 2016 Retour au numéro
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