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Évènements indésirables du protocole thérapeutique court de 9 mois de la tuberculose multirésistante en Côte d’Ivoire : résultats préliminaires - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.012 
A. Bakayoko-Yeo-Ténena 1, , J. Ahui-Brou 2, A. Daix 1, Z. Koné 1, K. Samaké 1, M. Kamagaté 3, K. Assagou 1, K. Nguessan 4, T. Ouassa 5, K. Domoua 1, V. Schwoebel 6, A. Kouakou 7, J. Kouakou 7
1 Service de pneumologie, CHU Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire 
2 Service de pneumologie, CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire 
3 Service de pharmacologie clinique, CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire 
4 Institut Pasteur Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire 
5 Centre de diagnostic et de recherche sur le sida, Abidjan, Côte d’Ivoire 
6 UICTMR, Paris, France 
7 Programme national de lutte contre la tuberculose, Abidjan, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de l’étude était d’évaluer la tolérance d’un protocole thérapeutique court de 9 mois de la tuberculose multirésistante (TB-MR).

Méthodes

Il s’agissait d’une étude prospective descriptive conduite du 11 novembre 2013 au 11 avril 2014, qui concernait les patients adultes atteints de TB-MR confirmée, et ayant présenté au moins un évènement indésirable pendant le traitement 4 kanamycine moxifloxacine prothionamide isoniazide clofazimine éthambutol pyrazinamide/5-moxifloxacine clofazimine éthambutol pyrazinamide.

Résultats

Soixante et un patients ont été inclus (74,7 %). L’âge moyen était de 34,12ans (extrêmes 15 et 62ans) avec une séroprévalence VIH de 12,9 %. Les principaux évènements indésirables étaient digestifs (70,9 %), cochléo-vestibulaires (62,9 %), ostéo-articulaires (50 %) et neurologiques (41,93 %). Ces évènements fréquents en début de traitement (premier et deuxième mois) étaient surtout mineurs (degré 1 de l’échelle ANRS) quel que soit l’appareil concerné sauf pour les atteintes cochléo-vestibulaires pour lesquelles les atteintes de degré 2 étaient les plus fréquentes (43 %). Ces évènements n’ont pas été un facteur d’irrégularité ou d’abandon du traitement : 91,93 % de patients réguliers contre 1,61 % de perdus de vue. La modification du traitement (10,42 %) portait sur la kanamycine (96 %) et l’éthambutol (4 %) et était associée à un retard de conversion bascilloscopique (OR=2,95 [IC 5 % : 0,64–15,76]) en fin de phase intensive.

Conclusion

Le protocole thérapeutique court de 9 mois semble bien toléré. Cependant, les évènements indésirables doivent être systématiquement recherchés au cours du suivi des patients, afin de bénéficier d’une prise en charge précoce, pour ne pas compromettre le protocole, seul gage de succès thérapeutique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

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