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Les facteurs pronostiques de la deuxième ligne de chimiothérapie pour le cancer bronchopulmonaires non à petites cellules aux stades avancés - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.481 
S. Bacha , S. Majdoub Fehri, S. Habibech, H. Racil, S. Cheikhrouhou, A. Sghaier, M.L. Megdiche, A. Chabbou, N. Chaouech
 Service de pneumologie 2, hôpital Abedrahman Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le cancer bronchopulmonaire primitif est de mauvais pronostic. La chimiothérapie a permis certainement d’améliorer la survie et la qualité de vie. Les facteurs pronostiques de la chimiothérapie de première ligne ont été largement étudiés. Cependant, peu d’études ont été menées sur les déterminants pronostiques de la chimiothérapie de deuxième ligne du cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBPNPC). Le but de cette étude était de déterminer les facteurs pronostiques de survie chez les patients recevant un traitement de deuxième ligne pour CBPNPC aux stades avancés.

Méthodes

Étude rétrospective incluant 71 patients ayant un CBPNPC aux stades avancés III b-IV qui ont reçu une chimiothérapie de deuxième ligne et suivis dans deux services de pneumologie (Pavillon 2 et Ibn Nafis) entre janvier 2006 et janvier 2013.

Résultats

La moyenne d’âge était de 57 ans. Tous les patients étaient de sexe masculin. Le performans status était 0 ou 1 dans 90,1 % des cas. L’intoxication tabagique était notée dans 68 cas (95,8 %). Le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome dans 48 cas (67,6 %) suivi par le carcinome épidermoïde dans 14 cas (19,7 %). Soixante-quatre patients avaient reçu une bithérapie à base de sels de platine en première ligne. La chimiothérapie de deuxième ligne était à base de docetaxel dans 31 cas, pemetrexed dans 18 cas et gemcitabine dans 4 cas. Quatorze patients avaient reçu une troisième ligne de chimiothérapie. La médiane de survie globale était de 13,5 mois. L’analyse univariée avait montré que l’âge65 ans (p=0,025), un stade T avancé (T4 par rapport T3 et T2 ; p=0,01), un stade N avancé (N3 par rapport N2 et N1 ; p=0,001), une anémie (p=0,05) et la progression tumorale après une chimiothérapie de première ligne (p=0,04) étaient associés à une mauvaise survie globale (OS). L’analyse multivariée avait montré que seuls l’âge65 ans (HR=2,15 ; intervalle de confiance IC à 95 %, [1,26 à 2,44]) et un stade N avancé (HR=2,273 ; IC à 95 % [1,26 à 2,44]) étaient des facteurs pronostiques indépendants de mauvaise survie globale.

Conclusion

Dans notre étude, l’âge65 ans et le stade N avancé sont des facteurs de mauvais pronostic chez les patients atteints de CBPNPC aux stades avancés recevant une chimiothérapie de deuxième ligne. Ces facteurs peuvent être considérés dans la sélection des patients candidats à une deuxième ligne de chimiothérapie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A204-A205 - janvier 2017 Retour au numéro
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