L’objectif de l’étude est de déterminer la fréquence de sensibilisation IgE-dépendante aux pneumallergènes courants des patients consultants pour des symptômes de rhinite ou de rhinoconjonctivite ou d’asthme.
Il s’agit d’une étude observationnelle et multicentrique (60 investigateurs), transversale (1 seule visite) basée sur un questionnaire clinique et tests cutanés et qui a concerné un échantillon de 1200 patients. Elle s’est déroulée de février 2015 à juin 2015. Les allergènes testés sont les acariens D.pt, acarien D.far, acarien blomia, blatte germanique, pollen 5 graminées, pollen pariétaire, pollen olivier, pollen cyprès, pollen armoise, chat, alternaria, cladosporium, témoin positif (histamine), témoin négatif (glycéro-salin).
Les résultats révèlent que la rhinite affecte plus de 50 % des patients inclus. Plus de 30 % des patients ont un asthme associé à la rhinite, les acariens D.pt et D.far sont les allergènes les plus sensibilisants, la sensibilisation au chat est la plus fréquente après celle aux acariens en particulier chez les enfants. Parmi les pollens, les graminées sont les allergènes les plus sensibilisants suivis par le cyprès et l’olivier, la sensibilisation à blomia est retrouvée chez un tiers des patients.
Il s’agit de la première et de plus grande étude épidémiologique réalisée à ce jour en Algérie, qui servira des références aux prochains travaux épidémiologiques et pour évaluer l’évolution de la prévalence de la sensibilisation aux allergènes chez des patients symptomatiques.
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Publié par Elsevier Masson SAS.