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Apport de la nutrition entérale sur la survie globale des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules stade III ou IV versus compléments nutritionnels oraux seuls - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.236 
A. Bouterfas 1, , P. Fayemendy 2, N. Tubiana Mathieu 3, J.C. Desport 2, B. Melloni 1
1 Services de pathologies respiratoires, CHU Dupuytren, Limoges, France 
2 Unité de nutrition, CHU Dupuytren, Limoges, France 
3 Oncologie médicale, CHU Dupuytren, Limoges, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le cancer pulmonaire est une pathologie fréquente et grave, les possibilités thérapeutiques dépendent de l’état général du patient et en particulier de son état nutritionnel. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence un bénéfice de la nutrition entérale (NE) sur la survie versus compléments nutritionnels oraux (CNO) seuls.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective au centre hospitalier universitaire de Limoges sur des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules de stade III ou IV, dénutris hospitalisés en oncologie thoracique. Étaient exclus les patients en soins de support exclusifs. Les patients étaient répartis en 2 groupes : l’un recevant une nutrition entérale (NE) et l’autre recevant des CNO seuls. Le critère de jugement principal était la survie globale, les critères de jugement secondaires étaient la survie sans progression, la toxicité des traitements et la meilleure réponse tumorale selon les critères RECIST.

Résultats

Soixante-trois patients ont été inclus entre mars 2014 et mars 2016 : 37 dans le groupe NE et 26 dans le groupe CNO seuls (Fig. 1). Les patients étaient comparables sur l’âge, le sexe, l’état général, le type histologique et le stade tumoral. La médiane de survie globale était meilleure dans le groupe NE (353jours versus 282jours dans le groupe CNO, p=0,0474). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes concernant la survie sans progression (208jours dans le groupe NE versus 181jours dans le groupe CNO, p=0,0809), la toxicité des traitements (24 % de toxicitégrade 2 dans le groupe NE versus 48 % dans le groupe CNO) et la meilleure réponse selon les critères RECIST.

Conclusion

La nutrition entérale semble améliorer la survie globale chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules, cela devra être confirmée par des données prospectives et randomisées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A108 - janvier 2018 Retour au numéro
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