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Apport diagnostique de la mesure des SNIP et PI max pour le dépistage d’une paralysie diaphragmatique unilatérale authentifiée par échographie - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.258 
J. Finance 1, J. Guinde 1, A. Boussuges 1, K.A. Sow 1, L. Zieleskiewicz 2, G. Brioude 3, M. Reynaud-Gaubert 4, F. Bregeon 1,
1 Service des explorations fonctionnelles respiratoires, pôle thoracique et cardiovasculaire, centre hospitalo-universitaire Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, France 
2 Service d’anesthésie et de réanimation, Aix-Marseille université, hôpital Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
3 Service de chirurgie thoracique et des maladies de l’œsophage, pôle thoracique et cardiovasculaire, Aix-Marseille université, centre hospitalo-universitaire Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
4 Service de pneumologie et transplantation pulmonaire, centre hospitalo-universitaire Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les tests non invasifs de force des muscles respiratoires comprennent les pressions inspirées et expirées à la bouche (PI et PE) et inspirées au nez lors de manœuvres de sniff (SNIP) [1]. Si leur performance diagnostique est reconnue dans les atteintes bilatérales d’origine neuromusculaire ou dans la BPCO, en particulier pour les SNIP, leur place dans le dépistage des atteintes unilatérales reste à préciser.

Méthodes

Étude monocentrique prospective entre avril et août 2018. Calcul de sensibilité, spécificité, likelihood ratio et courbe ROC, la meilleure valeur entre SNIP et PI étant prise en compte et comparée à l’échographie diaphragmatique des 2 coupoles. Échographie des coupoles réalisée selon les standards et valeurs de références disponibles [2]. Le diagnostic échographique final était : normal, paralysie ou autre dysfonction établi par la combinaison des critères d’épaississement et amplitude de déplacement en respiration calme et manœuvres volitionnelles (sniff, inspiration maximale). Inclusions dans le cadre d’un dépistage systématique 3 mois après traumatisme sévère du thorax ou sur point d’appel radioclinique.

Résultats

Cinquante-quatre échographies diaphragmatiques ont été effectuées chez 53 malades : 2 coupoles normales pour 35, une hémi-paralysie pour 10 (6 droites, 4 gauches, dont 6 trauma, 3 néoplasiques, 1 idiopathique). Une anomalie sans paralysie uni ou bilatérale était notée pour 9 (5 trauma, 1 idiopathique, 1 neurologique, 1 atrésie, 1 post-phrénoplicature). Vingt-trois étaient restrictifs (CPT moyenne=4,57±0,24L, CVmax moyenne=2,53±0,16L). Quarante-cinq échographies et SNIP/PI interprétables. Chez les 22 cas ayant une PEmax normale, la valeur absolue de la meilleure manœuvre parmi SNIP et PI a obtenu le meilleur couple de sensibilité–spécificité au seuil de 71cmH2O avec aire sous la courbe ROC=0,775, p=0,015. L’inclusion des sujets avec PE<80cmH2O fait perdre sa performance aux PI/SNIP (Tableau 1).

Conclusion

Lorsque les PI/SNIP et PE sont abaissées simultanément, les PI/SNIP ne sont pas utiles au dépistage des ADU. Leur baisse isolée en dessous de −82cmH2O est suffisamment sensible pour le proposer en première intention pour la suspicion d’ADU.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A123-A124 - janvier 2019 Retour au numéro
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