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Germes inhabituelles dans la pneumonie communautaire - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.358 
Y. Mohammad
 Université Tishreen, Lattaquié, Syrienne, République Arabe 

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Résumé

Introduction

Le diagnostic de la pneumonie aiguë communautaire (PAC) est clinicoradiologique ; et le traitement par antibiotiques est empirique. On cherche l’agent pathogène si échec de ce dernier ou si pneumonie grave à l’hôpital selon (PSI or CRB65). Nous avons voulu tracer les particularités des PAC dans notre service.

Méthodes

Nous avons étudié 110 cas de pneumonie aiguë communautaire (PAC) à la consultation de l’hôpital universitaire Tishreen en 2019. Le diagnostic était basé sur la survenue d’une fièvre avec toux et douleur thoracique. Et une radio de thorax montrant opacité alvéolaire avec bronchogramme. L’hospitalisation était basée sur CRB 65 ; ou si échec de traitement empirical par macrolides ou bêta lactames.

Résultats

Quatre-vingt-dix-huit cas répondaient au traitement habituel par macrolides ou bêta lactames. Dans les douze restant nous avons isolé le bacille tuberculeux dans dix cas dans les crashas ou lavage bronchoalvéolaire ; avec guérison sous traitement antituberculeuse spécifique. Pour un cas le sérodiagnostic Vidal pour Salmonella typhi mirium était positive : 1/320. Le plus surprenant est le dernier cas ou un tableau pneumonique typique, mais sans réponse aux antibiotiques. Dans les antécédents, on trouve une splénectomie pour amibiase splénique, alors que l’échographie hépatique est normale. Une biopsie pulmonaire montait la présence d’amibiase pulmonaire ; guérison radio-clinique par métronidazole (Flagile) intraveineuse.

Conclusion

Les recommandations internationales pour la prise en charge des PAC détaillent dans le traitement des bactéries touchant les poumons, en considérant la gravité et les comorbidités. Ces recommandations devraient être adaptées pour inclure la pneumonie tuberculeuse dans les pays à haute incidence de cette maladie, mais aussi d’autres microbes inhabituelles selon le contexte (dans notre cas : amibiase et Salmonella typhi mirium).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 166-167 - janvier 2021 Retour au numéro
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