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Profil de sensibilisation aux pneumallergènes et trophoallergènes des patients adultes en consultation d’allergologie à Abidjan - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.138 
K. Samake Epse Bagayoko , T. Daix Ahou, Z. Kone, C. Codo-Esse, A. Bakayoko, K.S. Domoua
 Service pneumologie, Abidjan, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif était de déterminer le profil de sensibilisation aux pneumallergènes et trophoallergènes des patients à Abidjan.

Méthodes

Étude rétrospective à visée descriptive et analytique conduite du 1er décembre 2018 au 31 août 2019, et portant sur l’analyse des dossiers médicaux des patients âgés d’au moins 18 ans reçus en consultation d’allergologie quelqu’en soit le motif.

Résultats

L’étude a porté sur 172 patients. L’âge moyen était de 40,7 ans. On notait une nette prédominance féminine. Les principaux antécédents étaient la rhinite chronique allergique (95,31 %) au niveau ORL, l’urticaire (46,66 %) et l’eczéma (31,66 %) pour la dermatologie. La poussière (64,51 %), les odeurs fortes (32,26 %) et la fumée (29,03 %) étaient les principaux facteurs déclenchant des symptômes des patients. Une atopie familiale était retrouvée chez 38,37 % des patients. Les principales indications des tests immunologiques étaient ORL (74,42 %), dermatologiques (34,30 %) et pulmonaires (29,65 %). Le prick-test était positif dans 68,02% des cas. Les allergènes les plus fréquemment identifiés étaient les pneumallergènes (89,74 %), avec le profil de sensibilisation acariens (90,48 %), moisissures (18,1 %) et blattes (14,28 %). Blomia tropicalis était l’espèce fréquemment identifiée (96,84%), suivie de Dermatophagoïdes pteronissynus (86,31 %) et Dermatophagoïdes farinae (80 %). La sensibilisation aux trophoallergènes était de 25,64 %, avec comme principaux trophoallergènes identifiés les crustacés (70 %) et l’arachide (23,33 %). Les patients asthmatiques sensibilisés à au moins un allergène étaient plus nombreux (90,2 %) que les asthmatiques non sensibilisés (p=0,000) plus sensibilisés aux pneumallergènes (p=0,000) aux acariens (p=0,000), aux trois espèces d’acariens (p=0,000), et aux crustacés (p=0,001) comparativement aux non asthmatiques. Le profil de sensibilisation des asthmatiques étaient acariens–moisissures–blattes.

Conclusion

La sensibilisation allergénique importante particulièrement chez les asthmatiques, amène à suggérer la réalisation systématique de tests allergologiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 71-72 - janvier 2021 Retour au numéro
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