Anomalies fonctionnelles respiratoires chez les drépanocytaires en phase intercritique à Lomé - 12/01/25
, N. Ogounde 1, K. Sedzro 1, A. Gbadamassi 1, 2, P. Efalou 3, 4, A. Ako 1, T. Adambounou 1, 2, K. Adjoh 1, 2Résumé |
Introduction |
La drépanocytose est la maladie mono-génétique la plus fréquente au monde. Diverses anomalies fonctionnelles respiratoires ont été décrites chez les sujets drépanocytaires sans toutefois définir un profil fonctionnel respiratoire précis. L’objectif de ce travail était de décrire les anomalies fonctionnelles respiratoires et les facteurs associés chez les patients drépanocytaires en phase intercritique à Lomé.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale, de mars à juillet 2023, incluant les patients drépanocytaires n’ayant pas présenté de syndrome thoracique aigu et n’ayant pas été hospitalisé au cours des quatre dernières semaines. Les données ont été collectées au cours d’un interview suivi d’un examen clinique et d’une spirométrie. Une régression logistique a été utilisée pour rechercher les facteurs associés à la présence des troubles ventilatoires.
Résultats |
Nous avons inclus 79 patients drépanocytaires (45 SS, 33 SC et un Sß0thal), âgés en moyenne de 24,4±11,6 ans, 44,3 % de sexe masculin. L’anomalie la plus fréquente était le syndrome restrictif probable 43,0 % (IC 95 % [32–55]). Le VEMS moyen était significativement plus faible chez les homozygotes SS. La saturation pulsée en oxygène, était significativement plus basse chez les sujets drépanocytaires SS (96,2±2,2 vs 97,9±0,9 chez les sujets SC, p<0,001). Les facteurs associés à la présence de troubles ventilatoires étaient le sub-ictère et la sensation d’oppression thoracique.
Conclusion |
Les troubles ventilatoires chez le sujet drépanocytaire sont fréquents dans notre contexte et sont principalement de type restrictif. Les implications pronostiques de telles anomalies méritent d’être explorées par des études longitudinales.
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Vol 17 - N° 1
P. 274 - janvier 2025 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?


