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Profil étiologique des adénopathies médiastinales - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.235 
A. Sebbar , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les adénopathies médiastinales dominent la pathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés du diagnostic essentiellement étiologique. Le but du travail est de préciser les étiologies les plus fréquemment retrouvées des adénopathies médiastinales.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 43 patients hospitalisés au service des maladies respiratoires de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca, sur une période de 6ans.

Résultats

La moyenne d’âge de nos patients était de 40ans (16 à 70ans). On a noté une prédominance féminine dans 75 % des cas. Le contage tuberculeux récent était noté dans 12 % des cas. Les signes cliniques étaient dominés par la dyspnée dans 74 % des cas et les douleurs thoraciques dans 56 %. L’examen clinique a retrouvé des adénopathies périphériques dans 21 % des cas, des nodules cutanés, des lésions érythémato-squameuses et un syndrome d’épanchement liquidien dans 7 % des cas chacun. La radiographie thoracique révélait un aspect de lymphome hilaire bilatéral dans 53,4 % des cas, un aspect d’élargissement médiastinal isolé dans 21 % des cas et associé à une opacité de type pleural dans 7 % des cas. La tomodensitométrie thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales chez tous nos patients dont 9 % étaient nécrosées. Le diagnostic histologique est porté par les biopsies bronchiques dans 37 % des cas, les biopsies ganglionnaires périphériques dans 21 % des cas, biopsie sous médiastinoscopie dans 11 % des cas. Les adénopathies médastinales étaient d’origine sarcoïdienne dans 37 % des cas, tuberculeuse dans 25 % des cas, lymphomateuse dans 21 % des cas et métastatiques dans 4 % des cas. L’évolution, jugée sur l’amélioration clinique et la régression voire la stabilisation des adénopathies, était bonne dans 72 % des cas, 11 % des cas sont en cours de traitement et 11 % des cas sont perdus de vue.

Conclusion

Il ressort de cette étude les difficultés du diagnostic étiologique des adénopathies médiastinales, qui reste dominé par la sarcoïdose dans notre contexte.

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Vol 33 - N° S

P. A132 - janvier 2016 Regresar al número
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