En Afrique noire au sud du Sahara, la pneumologie se pratique dans un contexte particulier : une forte proportion des sujets jeunes, la pollution et la pandémie de l’infection à VIH. Le but de cette étude est de présenter l’impact de l’infection VIH sur l’évolution des pathologies respiratoires.
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive. Nous avons consulté le registre de fichage de l’activité d’hospitalisation du service de pneumologie du CHU de Brazzaville, de janvier 2006 a décembre 2013.
L’âge moyen est de 42,9ans, un sex-ratio de 1,13. La tuberculose (TB) de 2006 à 2013 varie entre 37,8 % à 43,7 %. On note une baisse des fréquences des pneumopathies aiguës bactériennes (PAB) passant de 27,9 % en 2006 a 17,7 % en 2012. Par contre, celle de la pneumopathie alvéolo-interstielle fébrile (PAIF) connaît une augmentation de 2,3 % en 2006 à 23,8 % en 2012. La séroprévalence du VIH pour la TB (92,23 %), PAIF (69,07 %), pleurésie purulente (88,9 %). Sur 993 décès, 29,8 % sont attribués à la TB, 17,92 % aux PAB, 17,92 % aux PAIF, 5,1 % aux cancers bronchopulmonaires (CBP). La létalité globale de la TB, PAB sont respectivement de 17,25 %, 27,35 % et celle du PAIF de 34,7 %.
La pneumologie dans notre contexte est dominée par la TB, PAB et PAIF et une association fréquente de ces pathologies au VIH qui explique la forte mortalité.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.