Le pneumothorax spontané secondaire est une pathologie fréquente. Il survient sur un poumon malade, moins bien tolèrent que le PNO spontané primaire, et il peut décompenser la pathologie pulmonaire sous-jacente. Le choix du traitement dépend de plusieurs paramètres (nombre des épisodes de récidives, le volume d’air dans la cavité pleurale, l’état de la fistule pleurale, la bi-latéralisation de l’atteinte, et même de l’état général du malade).
Il s’agit d’une étude rétrospective sur 100 dossiers de malades hospitalisés dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouïba pour PNO sur 2ans (juillet 2013–juillet 2015) dont 19 cas de PNO sont secondaires.
Il s’agit de 3 femmes et 16 hommes, l’âge moyen est de 51ans (extrêmes 28–74ans), le tabagisme est de 78,94 % (15 hommes). Huit patients sont suivis des bronchopathie chroniques BPCO, 8 malades déjà traités pour tuberculose pulmonaire, 2 patients sont asthmatiques, un antécédent de dilatation des bronches, une aspergillose pulmonaire, et une embolie pulmonaire. L’hospitalisation était pour le premier épisode pour 14 cas, 2e épisode 4 cas, 1 cas pour le 3e épisode. La radiographie thoracique a confirmé le diagnostic pour tous les cas en montrant un PNO droit dans 10 cas (52,63 %), un PNO total dans 9 cas (47,36 %), des images évocatrices de l’étiologie dans 5 cas (26,31 %). La TDM est faite pour un seul cas de BPCO. Le traitement était le plus souvent un drainage pleural (84,21 %), 2 exsufflations, un malade a été traité chirurgicalement. L’évolution était favorable pour tous les patients.
Malgré son caractère souvent bénin, le PNO peut être à l’origine de détresse respiratoire et même de décès surtout quand il survient sur un poumon malade, ce qui nécessite une attention plus particulière.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.