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Le phénotype du syndrome d’apnées du sommeil du sujet jeune non obèse: le syndrome d’apnées du sommeil familial mythe ou réalité - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.589 
K. Sedkaoui-Oumerzouk , L. Leseux, S. Pontier, D. Brouquieres, M. Pujazon, A. Didier
 Service de pneumologie, CHU de Toulouse, Toulouse, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La prévalence du syndrome d’apnées du sommeil est élevée après 65ans. Chez les sujets jeunes, l’obésité, et des pathologies associées à caractère familial tel le diabète type 2 sont associées à une forte prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil. L’objectif de notre étude est d’évaluer les caractéristiques du syndrome d’apnées du sommeil sévère du sujet jeune non obèse et de rechercher un éventuel caractère familial du syndrome d’apnées obstructives du sommeil.

Méthodes

Trente-quatre patients d’âge45ans non obèses (IMC<28kg/m2) présentant un syndrome d’apnées du sommeil sévère (IAH>30/heure) ont été évalués à l’aide d’un questionnaire comprenant leurs antécédents personnels médicaux, chirurgicaux et collatéraux avec recherche de notion de ronflements, apnées du sommeil et traitement de troubles respiratoires du sommeil chez les parents et ou la fratrie.

Résultats

L’âge moyen des patients est de 37.14 avec une prédominance masculine (91 %), l’indice de masse corporel moyen est de 27kg/m2. L’index apnées/hypopnées moyen (IAH moyen) est de 45.8 et le syndrome d’apnées du sommeil est obstructif. La majorité des patients sont ronfleurs, avec un indice moyen de 290/heure et somnolents (Epworth moyen 12/24). L’index de désaturation moyen en oxygène est 43/heure. Cinquante-trois pour cent des patients n’ont aucun antécédent médical, 14 % sont myopathes (n=7). Soixante-dix pour cent des patients (n=23) présentent des antécédents familiaux de ronflements et 15 patients (44 %) des antécédents familiaux cardiovasculaire. Douze pour cent des patients (n=4) rapportent la notion de traitement par pression positive continue chez l’un des parents (3) et chez les deux parents (1).

Conclusion

L’analyse des antécédents familiaux des sujets jeunes, non obèses avec syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) montre une fréquence élevée du ronflement ainsi que des morbidités cardiovasculaires. Ces résultats suggèrent l’intérêt d’une recherche systématique du caractère familial du SAOS en vue d’un diagnostic précoce.

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© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A260 - janvier 2016 Regresar al número
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