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Caractéristiques et orientation des patients atteints d’un cancer bronchique avec défaillance d’organe admis aux urgences du CHU de Grenoble - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.675 
C. Collart 1, , M. Maignan 2, L. Sakhri 1, C. Paquier 2, D. Moro-Sibilot 1, F. Carpentier 2, A. Toffart 1
1 Pneumologie, CHU de Grenoble, France 
2 Urgences médicales, CHU de Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le pronostic des patients atteints d’un cancer bronchopulmonaire (CBP) s’est amélioré ces dernières années. Lorsqu’ils présentent une défaillance d’organe, l’important est de différencier les patients pouvant bénéficier d’une prise en charge intensive de ceux pour lesquels elle serait futile. Les urgentistes sont fréquemment confrontés à cette situation. L’objectif de cette étude est de décrire les conditions de cette prise de décision.

Méthodes

Étude rétrospective de patients porteurs d’un CBP avec au moins une défaillance d’organe, admis aux urgences médicales du CHU de Grenoble de 12/2010 à 01/2015. Les patients avec le diagnostic CIM10 C34.9 ont été inclus.

Résultats

Parmi les 561 patients inclus, 79 (14 %) présentaient au moins une défaillance d’organe. Trente-deux (41 %) ont été pris en charge aux heures ouvrables. Trente (39 %) patients avaient un PS à 3 ou 4, 66 (84 %) étaient métastatiques, 28 (36 %) n’avaient pas encore eu de traitement antitumoral et 19 (26 %) étaient en prise en charge palliative exclusive. Les informations concernant le PS, le statut métastatique et la prise en charge du cancer figuraient dans 20 %, 69 % et 76 % des dossiers respectivement. Les défaillances d’organe les plus fréquentes étaient cardiaque (n=47, 59 %) et respiratoire (n=32, 41 %). Un avis a été pris auprès d’un oncologue thoracique, d’un réanimateur, d’un médecin d’une autre spécialité dans 44 %, 35 % et 15 % des cas respectivement. Aucun avis extérieur n’a été pris dans 27 % des cas. Les patients ont été orientés vers une prise en charge médicale optimale (n=47, 59 %), palliative exclusive (n=20, 25 %) ou intensive (n=12, 15 %).

Conclusion

Dans 1/3 des cas, l’urgentiste est seul à prendre la décision de l’intensité des soins à proposer à un patient atteint d’un CBP présentant une défaillance d’organe. Cette décision est prise en fonction des critères pronostiques validés (statut métastatique, prise en charge actuelle du cancer). Le performance status semble sous-utilisé, son rôle pronostique devrait être mieux expliqué.

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© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A46 - janvier 2016 Regresar al número
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