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Syndrome d’obésité hypoventilation (à propos de 32 cas) - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.315 
H. Zahi 1, , A. El Ismaili 1, A. El Moussaoui 2
1 CHU Hassan II de Fès, Maroc 
2 CHU Hassan de Fès, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome d’obésité hypoventilation (SOH) se définit par une hypoventilation alvéolaire chronique chez des patients ayant un index de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 kg/m2 et ne présentant pas d’affection respiratoire associée. Sa prévalence a nettement augmenté. Elle concerne généralement les sujets ayant plus de 50 ans avec des comorbidités associées.

Méthodes

Nous rapportons 32 cas de SOH hospitalisés au service de pneumologie CHU Hassan II de Fès au Maroc durant la période allant de janvier 2014 au 15 août 2016.

Résultats

L’âge moyen de nos patients a été 63 ans [35, 80]. Il s’agit de 28 femmes et 4 hommes. Les antécédents ont été : HTA (18 cas), cardiopathie (11 cas) et diabète (5 cas). Le motif d’admission a été une exacerbation chez tous les patients : expectorations purulentes (13 cas), orthopnée chez (6 cas), hémoptysie (7 cas), douleurs thoraciques (11 cas), aggravation des signes cliniques d’hypercapnie chez tous les patients, l’examen clinique a trouvé : des signes de lutte ventilatoire (23 cas), une cyanose (tous les patients), SaO2 à AA moyenne à 60 %, IMC moyen à 40, râles crépitants diffus bilatéraux (9 cas), signes d’insuffisance cardiaque droite (tous les patients). Gazométrie à AA a objectivé une acidose (pH moyen à 7,30), une hypoxémie (PaO2 moyenne à 43) avec hypercapnie (PaCO2 moyenne à 74), polyglobulie (28 cas). La cause d’exacerbation a été : une surinfection bronchique (13 cas), une embolie pulmonaire (7 cas), une embolie pulmonaire associée à une surinfection bronchique (4 cas), décompensation cardiaque gauche (9 cas). Tous les patients ont rapporté une symptomatologie chronique qui remonte à 3 ans en moyenne faite d’une dyspnée chronique, signes cliniques de SAOS confirmés par polysomnographie chez 23 patients. La gazométrie a révélé une hypoxémie à AA (PaO2 moyenne : 51mmHg), une hypercapnie à AA (PaCO2 moyenne à 57mmHg). La ventilation non invasive chronique a été indiquée chez tous les patients, mise en place chez 20 patients. Mesures diététiques recommandées pour tous les patients mais non faites par 5 patients. La mauvaise observance thérapeutique a été notée (10 cas), mauvaise tolérance (4 cas). L’évolution clinique et gazométrique était favorable chez 23 patients après 8 mois de traitement en moyenne. Nous déplorons 3 décès.

Conclusion

Le SOH est une maladie souvent négligée, révélée par une insuffisance respiratoire sévère. Son traitement repose sur la perte de poids et la ventilation non invasive permettant d’obtenir de bons résultats sur les symptômes et les gaz de sang artériel à court et à long terme.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

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