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Polyarthrite rhumatoïde acquise sous nivolumab - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.455 
M. Bernardi 1, , A. Blanc 1, L. Dunogeant 2, J. Le-Treut 1, P. Jacqueme 1, Y. Leprince 1, S. Martinez 1
1 Maladies respiratoires, Aix-en-Provence, France 
2 Rhumatologie, Aix-en-Provence, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les arthralgies sont un effet secondaire fréquent de l’immunothérapie et en particulier des anti-PD-1 dont le nivolumab (5–13 %). Quelques cas de polyarthrites rhumatoïdes acquises sous NIVOLUMAB ont été décrits dans la prise en charge du mélanome. Aucun cas n’a à notre connaissance été rapporté en oncologie thoracique.

Méthodes

Nous décrivons le cas d’un patient traité pour un adénocarcinome pulmonaire métastatique en deuxième ligne par nivolumab qui a développé une polyarthrite rhumatoïde.

Résultats

Ce patient de 59ans, en bon état général avait pour antécédent un tabagique actif à 45PA, une HTA, une cardiopathie ischémique stentée et un diabète. Il a été diagnostiqué d’un adénocarcinome pulmonaire K-RAS muté métastatique osseux et hépatique. Il a été traité par une première ligne de chimiothérapie de type cisplatine, pémétrexed, bévacizumab (4 cycles) suivie d’une double maintenance. Un traitement par bisphosphonates et supplémentation vitaminocalcique a été introduit. À la progression, il est placé sous nivolumab. Au cours du troisième cycle, il a commencé à présenter des arthralgies invalidantes d’horaire inflammatoire associées à des arthrites des épaules, des poignées, des genoux et des métacarpophalangiennes. Le bilan auto-immun retrouvait un facteur rhumatoïde positif à 47UI/mL (n<15,9), des anti-CCP positifs à 61UI/mL (n<20), des anticorps antinucléaires positifs à 1/80 et des ANCA négatifs. Le patient a été placé sous anti-inflammatoires non stéroïdiens avec une bonne efficacité clinique. Parallèlement, l’état général est resté excellent et le bilan d’évaluation à 4 cures montrait une réponse partielle sur les lésions tumorales. Le traitement d’immunothérapie a donc été poursuivi.

Conclusion

La polyarthrite rhumatoïde est un effet secondaire rare mais possible du nivolumab chez les patients traités pour un cancer pulmonaire.

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Esquema


© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A193 - janvier 2017 Regresar al número
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